revendications

  • FORMATION PROFESSIONNELLE

     Formation professionnelle : le Comité d’Entente demande l’abrogation d’un décret préjudiciable pour les personnes en situation de handicap

     

    Un décret relatif à la prise en charge des stagiaires de la formation professionnelle paru le 27 avril dernier a provoqué la stupéfaction du Comité d’Entente.

     

    En effet, ce décret, pris sans concertation, met à mal l’accès à la formation professionnelle des personnes en situation de handicap alors même que leur taux de chômage est particulièrement élevé.

     

    Dans un courrier adressé au ministre du Travail, le Comité d’Entente réclame l’abrogation de ce décret et le gel immédiat de son application.

     

    source APF

  • Adapter le Métro de Marseille au handicap moteur: signez la pétition !

    Adapter le métro de Marseille aux personnes handicapées moteur, à l'attention de Communauté urbaine Marseille Provence Métropole.

    Le métro de Marseille est, dans son ensemble, inaccessible au handicapés moteurs ou personnes ayant des difficultés de mobilité. En effet il n'y a aucun ascenseur ou monte-personne et les escaliers mécaniques, quand ils ne sont pas en panne, ne couvrent que partiellement les montées et descentes vers les quais ou la rue. Ce qui fait du métro de Marseille un moyen de transport interdit aux personnes handicapées moteur. La RTM doit faire, en urgence les travaux qui s'imposent pour doter chaque station de moyens qui permettront à ces personnes de pouvoir emprunter ce moyen de transport.

    pétition métro marseille.jpg

    Pour signer la pétition, cliquez ici.

  • Communiqué de presse

    logo_apf_moyen.jpgjournee internationale des personnes handicapees

    Rapport Chossy sur le handicap :

    Il faut aller plus loin !

    A la veille de la Journée internationale des personnes handicapées, l’Association des Paralysés de France (APF) salue la publication du rapport de Jean-François Chossy sur l’évolution des mentalités et changement du regard de la société sur les personnes handicapées, ce vendredi 2 décembre.

    Ce rapport, généraliste, contient des propositions intéressantes, notamment sur l’accessibilité ou les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Toutefois, l’APF déplore que la question des ressources des personnes en situation de handicap soit traitée de manière aussi succincte.

    A quelques semaines de la campagne électorale, l’APF espère que la publication de ce rapport constitue une première étape vers l’émergence de propositions concrètes et ambitieuses pour les personnes en situation de handicap et leur famille.

    La question du handicap doit faire partie prenante des débats et des programmes lors de la période électorale à venir. L’APF dévoilera le 26 janvier ses propres propositions et interpellera les candidats en leur demandant de s’engager à appliquer les mesures proposées, s’ils sont élus.

    L’APF salue le travail de Jean-François Chossy, rapporteur de la loi handicap de 2005, qui aborde de nombreux thèmes ; de la sémantique à la représentation médiatique des personnes en situation de handicap en passant par la vie quotidienne (emploi, éducation, famille, accès aux soins, logement, loisirs, etc.)

    L’APF souligne notamment :

    - la proposition de création d’une Agence nationale de l’accessibilité universelle ;

    - la transformation des MDPH en maisons de l’autonomie, premier pas vers la création d’un 5ème risque ;

    - la considération apportée à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap.

    Cependant, l’APF ne peut que regretter que certains aspects aient été très peu développés, en particulier la question des ressources des personnes en situation de handicap. Alors qu’un million de personnes en situation de handicap vivent sous le seuil de pauvreté, ce rapport ne consacre qu’un seul paragraphe sur 127 pages à cette question et ne propose aucune mesure concrète !

    De même sur le sujet de la compensation du handicap, les propositions sont partielles et ne répondent pas suffisamment aux besoins des personnes.

    Pour l’APF, ce rapport dégage de nombreux constats, mais il faut aller plus loin !

    A quelques semaines du lancement de la campagne pour les élections présidentielle et législatives, l’APF attends des propositions concrètes pour les personnes en situation de handicap dans les programmes des candidats ! L’APF dévoilera le 26 janvier ses propres propositions et interpellera les candidats en leur demandant de s’engager à appliquer les mesures proposées, s’ils sont élus.

    Contact presse :

    Evelyne Weymann : 01 40 78 56 59 – 06 89 74 97 37

  • Discours de Jean-Marie Barbier

    De République à Opéra.

    La Marche historique vers l'Elysée au nom emblématique de « Ni pauvre, ni soumis ».

    Une dynamique inédite en France ou ailleurs rassemblant près de 100 associations nationales représentant les personnes en situation de handicap, les personnes malades, leur famille et tout simplement la défense des droits de l'homme, de tous les hommes.

    Un moment dont chacune et chacun d'entre nous se souvient avec une grande émotion.

    Que chacun, ici, soit conscient que sans cette incroyable mobilisation, la promesse d'augmentation de 25% de l'AAH sur 5 ans n'aurait pas été tenue.

    Il faudrait tout de même se souvenir que la même allocation avait perdu 25% de sa valeur par rapport au SMIC durant les 25 années précédentes.

    Il faut aussi redire que de trop nombreuses personnes en situation de handicap ou de maladie invalidante n'ont rien vu venir puisque soumises à d'autres conditions de ressources.

    Et nous revoilà tous ensemble - je pense aux milliers de personnes rassemblées comme nous, au même instant, dans de nombreuses régions.

    Nous revoilà,

    - non seulement pour nous rappeler au bon souvenir des pouvoirs publics qui pensent que toutes les questions sont réglées pour nous, c'est faux;

    - non seulement pour réaffirmer notre volonté de voir créer un véritable revenu d'existence, indépendant des ressources du conjoint, ce n'est pas une nécessité, c'est une condition de la citoyenneté, c'est donc une exigence légitime;

    - mais aussi et toujours pour dénoncer l'extrême pauvreté des personnes en situation de handicap ou de maladie qui ne peuvent pas ou plus travailler du fait de cette situation;

    - mais encore pour crier au scandale de la dégradation de leurs conditions de vie déjà précaires à cause de mesures anti-sociales telles que la hausse du forfait hospitalier, les franchises médicales, la fiscalisation des indemnités du travail, le déremboursement de certains médicaments, la hausse du coût des mutuelles, et j'en oublie ...

    La santé n'est pas une marchandise.

    Nous ne pouvons que noter que nous venons encore de changer de ministre de tutelle... le 4ème en 3 ans...

    Voilà qui n'est pas rassurant pour instaurer une véritable  relation de travail.

    Nous n'avons eu que le temps de nous saluer, d'exposer nos attentes, les manques évidents et de proposer des solutions, puis de recommencer avec le successeur .

    Notre nouveau ministre est aussi l'ancien ministre du budget, qui, dans ses anciennes fonctions, a classé sans suites budgétaires nombre de sujets concernant le handicap, laminant ainsi jusqu'aux principes fondateurs de la Loi du 11 Février 2005.

    Difficile de ne pas y voir un symbole d'une approche budgétaire et financière des affaires sociales lorsque nous, nous parlons d'humains.

    Mr le président de la République, je m'interroge : lorsque vous nous disiez en introduction de la conférence nationale du handicap le 10 juin 2008, je cite : « Je serais à votre place, l'insatisfaction, ce n'est pas une fois de temps en temps que je l'exprimerais, c'est chaque seconde »

    Pourquoi avez-vous alors systématiquement refusé de nous rencontrer ?

    En début de cette semaine, deux sondages affirmaient que la majorité des Français souhaitent la poursuite des réformes. Eh bien nous en faisons partie ! Oui nous voulons une réforme !

    Mais pas n'importe laquelle !

    Une véritable réforme des ressources des personnes en situation de handicap ou malades, une véritable réforme de celles qui changent vraiment la vie de chacune et de chacun, en mieux !

    Si nous avons obtenu l'émergence de la question des ressources dans le discours politique. Il aura fallu notre mobilisation d'aujourd'hui pour que les ministres s'engagent enfin à une rencontre sur ce sujet des ressources dans les prochains jours.

    C'est tout ? C'est peu, me direz-vous.

    Je ne peux pas vous dire le contraire.

    Je ne peux que constater avec vous que les droits légitimes, les avancées sociales réelles, se gagnent de haute et longue lutte. Nous le savions hier, ne l'oublions pas demain.

    Pour être écoutés, il faut savoir se faire entendre.

    Par notre présence aujourd'hui, par nos actions d'hier et de demain, nous rendons ce combat pour la dignité incontournable.

    C'est pour cela que nous serons encore là demain, et après-demain et chaque fois qu'il le faudra.

     

    Nous serons là tant que durera cette injustice sociale flagrante qu'est la double peine « Handicap, maladie = pauvreté » !

    Merci à tous !

     

  • Accessibilité

    Plus que 2 000 jours… pour une France accessible !

    Le compteur tourne !

     

    Alors que la « loi handicap » du 11 février 2005 prévoit une mise en accessibilité du cadre bâti existant et des transports d’ici 2015, l’APF tient à signaler qu’il ne reste plus que 2000 jours pour entreprendre ce chantier fondamental pour la participation à la vie de la société des personnes à mobilité réduite !

    Le compteur tourne, il est urgent d’agir… mais les retards se multiplient, dus notamment au manque de mobilisation des acteurs publics et privés pourtant concernés par la loi.

     

    La loi handicap du 11 février 2005 a défini un délai maximum de 10 ans – jusqu’au 1er janvier 2015 au plus tard – pour la mise en accessibilité des établissements recevant du public et des transports existants.

    Toutefois, l’inquiétude des personnes en situation de handicap grandit quant au respect de cette échéance capitale. En effet :

    - La majorité des décideurs publics et privés, des administrations, des collectivités territoriales, des promoteurs publics et privés, des autorités organisatrices de transports… ne s’est pas appropriée et un enjeu majeur

    - A ce jour, de nombreux états des lieux n’ont pas été faits. Et pourtant, il reste seulement moins de 6 ans pour prévoir, programmer, budgétiser et… réaliser une « France accessible» !

    L’APF demande donc notamment :

    - de réels moyens d’accompagnement, d’incitation et des sanctions financières pour accompagner l’obligation prévue par la loi (respect des délais, obligations relatives aux schémas directeurs d’accessibilité, aux plans de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics)

    - des aides et des subventions pour soutenir les petites communes, les petits commerces, les cabinets médicaux et para médicaux… dans leurs projets de mise en accessibilité ;

    - la création d’une Agence nationale de l’accessibilité universelle chargée d’impulser et de garantir la mise en accessibilité sur l’ensemble du territoire et pour tous les acteurs ;

    - de garantir la mise en place immédiate, le bon fonctionnement et la cohérence territoriale des commissions d’accessibilité dans toutes les communes et groupements intercommunaux concernés, ainsi que pour les services publics de transports collectifs.