paralysés

  • Repas de Noël

    Noël approche à grands pas avec son cortège de festivités, et parmis celles-ci, le REPAS DE NOEL DE L' APF vous tend les bras!

    Cette année, il aura lieu le samedi 10 décembre 2011 à la Maison pour Tous située 20 avenue Monclar à Avignon et la participation financière est de 20 euros; aussi, n'hésitez pas à venir nous rejoindre pour partager ensemble un moment convivial en cette fin d'année.

    Pour vous allécher, voici le menu; vous trouverez aussi le coupon-réponse, à télécharger puis à renvoyer avant le 2 décembre, ainsi qu'un plan d'accès (sur le même fichier).



    à bientôt autour d'une bonne tablée!



    Menu

    coupon-réponse repas de noel 2011.rtf

  • PAROLE D'ADHERENTS

     

     

    INAUGURATION DU FOYER

     

     

     

    Le 8 Juillet, le soleil brillait(très fort) et la tribune des officiels regroupait les éminents représentants du Conseil général, de différents services sociaux, de la mairie, le trésorier national administrateur de l'APF et, bien sûr le directeur du foyer.

     

    Dans l'assistance, les divers participants (résidents, parents, familles, personnels du foyer et de la délégation départementale, auxiliaires de vie etc. ) se réjouissaient tous de cette inauguration si longuement attendue.

    Le but est enfin atteint et cela nous remplit de joie mais cela ne saurait nous faire oublier les longues années de lutte qui ont précédé la création du foyer : les dossiers administratifs,les rencontres avec les élus et les responsables, les alternances d'espoirs et de déceptions, la proposition d'un terrain excentré, les nombreuses réunions entre parents, les manifestations à la préfecture et à la place de l'horloge, le classement très inquiétant en zone inondable etc etc....

     

    Tout au long de cette bonne vingtaine d'années , es salariés de l' APF et les parents concernés ont mené un combat commun, par moments, certains se sont découragés , d'autres ont douté ou se sont révoltés...

    Une pose fictive de première pierre a même eu lieu, il y a 4 ans déjà, initiée par un groupe de parents : cette première pierre :un bloc de glace, était censée risquer de fondre au soleil, comme nos espoirs déçus.

    Aujourd'hui, nous sommes heureux et fiers de voir qu'il n'en a rien été et que ce bloc de glace s'est transformé en une solide et belle résidence.

     

    Réjouissons nous tous ensemble mais ne faisons pas table rase du passé.

    Un groupe de parents

  • Présentation de l'APF

    L'APF, créée en 1933 et reconnue d'utilité publique, est un mouvement national de défense et de représentation des personnes avec un handicap moteur ( avec ou sans troubles associés) et de leur famille qui rassemble 27 890 adhérents, 25 000 bénévoles et 11 000 salariés.

    L'APF milite activement au niveau national et départemental pour permettre aux personnes en situation de handicap d'accéder à une égalité des droits et à l'exercice de leur citoyenneté.

    Elle accompagne les personnes handicapées dans le choix de leur mode de vie : scolarisation, vie professionnelle, vie à domicile ou en structure de vie collective, accès aux loisirs et à la culture,.....

    La délégation départementale de l'APF est située : 72, boulevard Jules Ferry  84000 Avignon.

     

     

  • Discours de Jean-Marie Barbier

    De République à Opéra.

    La Marche historique vers l'Elysée au nom emblématique de « Ni pauvre, ni soumis ».

    Une dynamique inédite en France ou ailleurs rassemblant près de 100 associations nationales représentant les personnes en situation de handicap, les personnes malades, leur famille et tout simplement la défense des droits de l'homme, de tous les hommes.

    Un moment dont chacune et chacun d'entre nous se souvient avec une grande émotion.

    Que chacun, ici, soit conscient que sans cette incroyable mobilisation, la promesse d'augmentation de 25% de l'AAH sur 5 ans n'aurait pas été tenue.

    Il faudrait tout de même se souvenir que la même allocation avait perdu 25% de sa valeur par rapport au SMIC durant les 25 années précédentes.

    Il faut aussi redire que de trop nombreuses personnes en situation de handicap ou de maladie invalidante n'ont rien vu venir puisque soumises à d'autres conditions de ressources.

    Et nous revoilà tous ensemble - je pense aux milliers de personnes rassemblées comme nous, au même instant, dans de nombreuses régions.

    Nous revoilà,

    - non seulement pour nous rappeler au bon souvenir des pouvoirs publics qui pensent que toutes les questions sont réglées pour nous, c'est faux;

    - non seulement pour réaffirmer notre volonté de voir créer un véritable revenu d'existence, indépendant des ressources du conjoint, ce n'est pas une nécessité, c'est une condition de la citoyenneté, c'est donc une exigence légitime;

    - mais aussi et toujours pour dénoncer l'extrême pauvreté des personnes en situation de handicap ou de maladie qui ne peuvent pas ou plus travailler du fait de cette situation;

    - mais encore pour crier au scandale de la dégradation de leurs conditions de vie déjà précaires à cause de mesures anti-sociales telles que la hausse du forfait hospitalier, les franchises médicales, la fiscalisation des indemnités du travail, le déremboursement de certains médicaments, la hausse du coût des mutuelles, et j'en oublie ...

    La santé n'est pas une marchandise.

    Nous ne pouvons que noter que nous venons encore de changer de ministre de tutelle... le 4ème en 3 ans...

    Voilà qui n'est pas rassurant pour instaurer une véritable  relation de travail.

    Nous n'avons eu que le temps de nous saluer, d'exposer nos attentes, les manques évidents et de proposer des solutions, puis de recommencer avec le successeur .

    Notre nouveau ministre est aussi l'ancien ministre du budget, qui, dans ses anciennes fonctions, a classé sans suites budgétaires nombre de sujets concernant le handicap, laminant ainsi jusqu'aux principes fondateurs de la Loi du 11 Février 2005.

    Difficile de ne pas y voir un symbole d'une approche budgétaire et financière des affaires sociales lorsque nous, nous parlons d'humains.

    Mr le président de la République, je m'interroge : lorsque vous nous disiez en introduction de la conférence nationale du handicap le 10 juin 2008, je cite : « Je serais à votre place, l'insatisfaction, ce n'est pas une fois de temps en temps que je l'exprimerais, c'est chaque seconde »

    Pourquoi avez-vous alors systématiquement refusé de nous rencontrer ?

    En début de cette semaine, deux sondages affirmaient que la majorité des Français souhaitent la poursuite des réformes. Eh bien nous en faisons partie ! Oui nous voulons une réforme !

    Mais pas n'importe laquelle !

    Une véritable réforme des ressources des personnes en situation de handicap ou malades, une véritable réforme de celles qui changent vraiment la vie de chacune et de chacun, en mieux !

    Si nous avons obtenu l'émergence de la question des ressources dans le discours politique. Il aura fallu notre mobilisation d'aujourd'hui pour que les ministres s'engagent enfin à une rencontre sur ce sujet des ressources dans les prochains jours.

    C'est tout ? C'est peu, me direz-vous.

    Je ne peux pas vous dire le contraire.

    Je ne peux que constater avec vous que les droits légitimes, les avancées sociales réelles, se gagnent de haute et longue lutte. Nous le savions hier, ne l'oublions pas demain.

    Pour être écoutés, il faut savoir se faire entendre.

    Par notre présence aujourd'hui, par nos actions d'hier et de demain, nous rendons ce combat pour la dignité incontournable.

    C'est pour cela que nous serons encore là demain, et après-demain et chaque fois qu'il le faudra.

     

    Nous serons là tant que durera cette injustice sociale flagrante qu'est la double peine « Handicap, maladie = pauvreté » !

    Merci à tous !

     

  • Site Sep

     

    Nous voulions vous prévenir de l'arrivée de notre nouveau site internet sur la SEP.

    Celui-ci garde son adresse : http://www.sclerose-en-plaques.apf.asso.fr

     

     

  • Assemblée departementale

     

    Chers adhérents, chers bénévoles,

    La délégation de Vaucluse et les membres du Conseil Départemental vous convient à l'Assemblée Départementale qui se tiendra le :

    Samedi 17 octobre 2009 de 10h00 à 13h00 au 72 Boulevard Jules Ferry à Avignon.

    A l'ordre du jour :

    * Rapport moral

    * Rapport financier

    * Echanges sur la mise en place des groupes relais

    * Questions diverses

     

    L'Assemblée départementale sera suivie d'un apéritif.

     

    Nous comptons sur votre présence

     

     

     

     

  • Accessibilité

    Plus que 2 000 jours… pour une France accessible !

    Le compteur tourne !

     

    Alors que la « loi handicap » du 11 février 2005 prévoit une mise en accessibilité du cadre bâti existant et des transports d’ici 2015, l’APF tient à signaler qu’il ne reste plus que 2000 jours pour entreprendre ce chantier fondamental pour la participation à la vie de la société des personnes à mobilité réduite !

    Le compteur tourne, il est urgent d’agir… mais les retards se multiplient, dus notamment au manque de mobilisation des acteurs publics et privés pourtant concernés par la loi.

     

    La loi handicap du 11 février 2005 a défini un délai maximum de 10 ans – jusqu’au 1er janvier 2015 au plus tard – pour la mise en accessibilité des établissements recevant du public et des transports existants.

    Toutefois, l’inquiétude des personnes en situation de handicap grandit quant au respect de cette échéance capitale. En effet :

    - La majorité des décideurs publics et privés, des administrations, des collectivités territoriales, des promoteurs publics et privés, des autorités organisatrices de transports… ne s’est pas appropriée et un enjeu majeur

    - A ce jour, de nombreux états des lieux n’ont pas été faits. Et pourtant, il reste seulement moins de 6 ans pour prévoir, programmer, budgétiser et… réaliser une « France accessible» !

    L’APF demande donc notamment :

    - de réels moyens d’accompagnement, d’incitation et des sanctions financières pour accompagner l’obligation prévue par la loi (respect des délais, obligations relatives aux schémas directeurs d’accessibilité, aux plans de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics)

    - des aides et des subventions pour soutenir les petites communes, les petits commerces, les cabinets médicaux et para médicaux… dans leurs projets de mise en accessibilité ;

    - la création d’une Agence nationale de l’accessibilité universelle chargée d’impulser et de garantir la mise en accessibilité sur l’ensemble du territoire et pour tous les acteurs ;

    - de garantir la mise en place immédiate, le bon fonctionnement et la cohérence territoriale des commissions d’accessibilité dans toutes les communes et groupements intercommunaux concernés, ainsi que pour les services publics de transports collectifs.

  • Auxiliaires de vie scolaire : l'APF denonce!

    Auxiliaires de vie scolaire :

    Le scandale du désengagement de l’Etat !

     

    Alors que de nombreuses voix s’élèvent pour protester contre la fin des contrats des auxiliaires de vie scolaire (AVS et EVS), l’APF dénonce la solution trouvée par le gouvernement : la possibilité pour une association ou un groupement d’association d’assurer l’aide individuelle en faveur des enfants présentant un handicap particulier.

    Un désengagement inacceptable qui ghettoïse les élèves en situation de handicap et délocalise des missions publiques sur les associations !

     

    Une association ou un groupement d’association pourra assurer l’aide individuelle en faveur des enfants présentant un handicap particulier, c’est ce qu’a annoncé la Secrétaire d’état chargée de la famille et de la solidarité, Nadine Morano.

    Un amendement surprise à la loi de modernisation de la fonction publique a ainsi été présenté, et adopté, afin de le permettre.

    Une mauvaise réponse à un vrai problème, celui du besoin de continuité de l’accompagnement de certains enfants en situation de handicap scolarisés !

     

    Le problème de la durée, forcément limitée, des contrats d’assistants d’éducation, qui concerne les auxiliaires de vie scolaires (AVS), n’est pas nouveau ; il est connu de tous depuis 6 ans, date à laquelle l’Etat a repris la gestion de ces contrats aux associations, à la grande satisfaction de celles-ci. L’Etat montrait ainsi qu’il se saisissait de responsabilités qui étaient les siennes. Mais l’Etat a opté pour des contrats d’assistants d’éducation, alors même qu’il savait que ces contrats seraient forcément limités dans le temps.

     

    Pendant ces 6 années, l’Education nationale a répondu aux associations que ces contrats ne constituaient qu’un « tremplin » et que, par conséquent, il n’était pas souhaitable de pérenniser ces postes !

    Avec cet amendement, l’Etat reconnaît donc le besoin de continuité de l’accompagnement de certains élèves en situation de handicap par du personnel formé et ayant acquis des compétences du fait de son expérience professionnelle, mais renvoie la responsabilité de la gestion de ces personnels sur les associations.

     

    Alors pourquoi se dessaisir ainsi de responsabilités prises 6 ans plus tôt ?

     

    La loi du 11 février 2005 précise clairement que, pour satisfaire aux obligations qui lui incombent et garantir le droit à l’éducation de tous les élèves, l’Etat met en place les moyens financiers et humains nécessaires à la scolarisation en milieu ordinaire des enfants en situation de handicap.

    Alors, si les aides individuelles reposent sur les associations, comment garantir l’effectivité des droits de l’élève en situation de handicap dont le besoin d’aide individuelle aura été reconnu par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées ? Vers qui se tourner pour faire un recours ? Quelle sera l’opposabilité du droit à l’éducation si le conventionnement ne permet pas de couvrir l’ensemble du territoire national ?

     

    Enfin, en cas de difficulté, les associations auront-elles la même qualité d’écoute de la part des rectorats et recteurs que celle dont jouit un ministre sur son administration ? Sans doute pas !

     

     

    Eric Woerth s’est engagé lors de la discussion qui a accompagné cet amendement à ce que les associations soient « remboursées par l’État, qui assumera donc la charge financière de ce dispositif ». Mais est-ce que la responsabilité de l’Etat se limite au financement ?

     

    Alors même qu’avec la loi de février 2005, le législateur a entendu réaffirmer la responsabilité de l’Etat en matière de scolarisation des élèves en situation de handicap, l’Education nationale se défausse de la gestion des AVS. Elle propose une solution qui ne peut être vécue que comme un retour en arrière alors que ce sujet aurait nécessité une large concertation avec l’ensemble des associations.

     

    La seule bonne nouvelle dans tout cela sera peut-être que l’Education nationale devra à nouveau cotiser au Fonds d’insertion pour les personnes handicapées, cotisation dont elle s’était exemptée sous prétexte d’employer des AVS !