handicap

  • Une salariée d’une banque a dû choisir entre son emploi et son enfant handicapé

    Elle voulait juste des horaires décalés, le matin et le soir, pour emmener son enfant handicapé à l’école et le récupérer. Bien mal lui en a pris : elle a perdu son emploi. Une affaire portée devant les prud’hommes. En vain.

    Concilier vie professionnelles et vie familiale n’a jamais été simple pour les femmes. Une chargée de compte dans une agence bancaire en région parisienne a même fini par renoncer à son travail. Maman d’un enfant handicapé, elle a démissionné, après s’être vu opposer un refus à sa demande d’aménagement d’horaires. Démission qu’elle impute à son employeur poursuivi aux prud’hommes. Mais cette juridiction l’a déboutée.

    Cette affaire, celle de Lætitia, une journaliste de l’Express la raconte. Elle rapporte l’échange entre les avocats et le président du Conseil lors de l’audience du 20 janvier 2017 et le verdict prononcé le 10 février.

    La RSE ne concerne que « les salariés frappés de handicap, pas leurs enfants »

    L’un explique que si elle a démissionné c’est parce que son employeur a exclu une rupture conventionnelle et analyse la situation comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse. Il réclame indemnités et dommages et intérêts.  La supérieure de Lætitia lui aurait dit : « Si tu veux t’occuper de ton enfant handicapé, tu démissionnes. »

    L’autre rétorque qu’il ne s’agit ni d’un manquement grave ni d’un manque d’humanité. Il souligne que des solutions passagères lui ont été proposées (temps partiel, congé sabbatique…),  en attendant de mettre en place une mobilité. Ces solutions, elle n’en a pas voulue. Quid de la responsabilité sociétale et environnementale (RSE) de l’entreprise dans un tel cas ? Réponse de l’avocat de l’employeur : « Elle concerne les salariés frappés de handicap, pas leurs enfants. »

    Pas de réembauche possible pour Lætitia

    Aucune conciliation n’a été possible. Une réembauche encore moins. Les prud’hommes ont donc fini par trancher. Pour eux, il s’agit bien d’une démission et non d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse. La banque devra néanmoins verser à Lætitia 25 000 € au titre de l’exécution déloyale du contrat de travail (du fait de l’absence de propositions de solutions) et 2 500 € pour couvrir ses frais d’avocat, de déplacements et autres correspondances. Signalé par Élise Jeanne

    À lire sur lentreprise.lexpress.fr

     

    Source de l'article : http://www.faire-face.fr/

  • Patients, le premier film de Grand Corps Malade : une plongée cash dans le monde du handicap

    Affiche-Patients-221x300.jpgPatients, le premier film de Grand Corps Malade réalisé avec Mehdi Idir, sort le 1er mars en salles. Adapté de son récit autobiographique paru en 2012, ce long-métrage a été tourné in situ au Centre de réadaptation de Coubert, en Seine-et-Marne. Là où le chanteur a été pris en charge, il y a vingt ans, après son accident. Un film sans pathos, parfois cynique mais surtout rempli d’énergie.

    Un huis clos dans un centre de rééducation où il faut « niquer des heures » pour passer le temps. Là où se retrouvent ceux qu’un accident de la vie a privés de leurs capacités fonctionnelles et qui tentent de se reconstruire. Un lieu où la vie s’écoule avec une lancinante monotonie.

    Un casting de “ouf”

    À tout juste 20 ans, Fabien Marsaud, pas encore Grand Corps Malade, a passé un an dans ce type d’établissement suite à un plongeon qui l’a laissé « tétraplégique incomplet ». De Patients, récit autobiographique sorti en 2012, où il laissait remonter les souvenirs à la surface, le slameur a tiré un film éponyme réalisé avec Mehdi Idir, l’auteur de ses clips.

    Comment survit-on quand on était sportif et qu’on se se retrouve cloué dans un lit, dépendant pour le moindre geste de la vie quotidienne ? Par l’humour, les vannes, la tchatche, la fraternité avec des personnes que la vie a placées malgré vous sur votre chemin.

    Porté par un casting de “ouf”, le film parvient à restituer cette atmosphère pesante, allégée par le cynisme “cash” de ces fracassés.

    Même l’espoir doit être adapté

    De cette année où il va récupérer progressivement l’usage de ses membres, Grand Corps Malade a choisi de ne rien édulcorer du handicap. Et s’il élude parfois, c’est pour ne pas sombrer dans l’impudeur ni le pathos.

    Le temps n’a balayé ni les moments de solitude et de profond ennui, ni la souffrance, ni la maladresse de certains soignants, ni les projets d’avenir avortés. Si même l’espoir doit être adapté quand on bascule du côté des personnes handicapées, pas question de s’apitoyer…

    Laissant parler son optimisme, avec une pointe de mélancolie, le slameur choisit de faire la part belle aux anecdotes les plus drôles et aux moments partagés avec ses potes de galère. Car, comme il l’avouait déjà à la fin de son livre : « Si cette épreuve m’a fait grandir et progresser, c’est grâce aux rencontres qu’elle m’a offerte. » Claudine Colozzi


    Source de l'article : http://www.faire-face.fr/

  • Grande enquête « Elections 2017 et Handicap » : donnez votre avis !

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    L’institut d’opinion Ifop lance, avec l’APF, une grande enquête en ligne pour connaître l’opinion des citoyennes et citoyens en situation de handicap à l’occasion de l’élection présidentielle et des législatives.

    Vous êtes vous-même personnellement concerné(e) par un handicap ou vous portez la parole d’une personne en situation de handicap qui ne peut pas s’exprimer ? Vous êtes parent, frère, sœur, d’une ou plusieurs personnes concernées par un handicap ?

    Répondez à cette grande enquête en ligne sur www.enquete-handicap-elections.fr avant le 28 février et donnez votre avis sur l’évolution de votre quotidien ces 10 dernières années, vos attentes et votre état d’esprit à quelques semaines des élections.

    Cela ne vous prendra que quelques minutes et c’est anonyme !

    Si vous n’êtes pas directement concerné (e), des personnes de votre entourage pourraient l’être. Faites-leur connaître l’enquête en la partageant sur les réseaux sociaux !

    Et rendez-vous le 20 mars sur apf.asso.fr pour découvrir les résultats !

  • C'est mon histoire ! « Chef d’entreprise, je n’embauche que des personnes handicapées. »

    Serge Dessay a passé six ans en fauteuil roulant. Après cette expérience, il décide de créer une entreprise. La raison ? Donner du travail aux personnes handicapées. Aujourd’hui, à Hotravail, ces dernières représentent 96 % des effectifs.

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    « Je me suis retrouvé en fauteuil à 24 ans après un accident dans l’armée. Fracture des jambes, du bassin, coma… J’en suis sorti entièrement paralysé du côté gauche. Les médecins étaient catégoriques : je ne remarcherais jamais. Six ans plus tard, j’étais debout.

    Je suis la preuve que la médecine, science très précise, dit souvent des bêt

    ises. Et j’en parle aisément : je me destinais à être psychiatre. Mais cet accident a changé le cours de ma vie. Je suis devenu patron en  lançant mon entreprise de service aux particuliers en 1990.

    Recruter et vendre d’abord des compétences

    Hotravail  emploie 380 salariés, à 96 % des travailleurs handicapés, au sein de quatorze structures du grand Sud-Ouest, de Saintes à Avignon. Nous assurons l’entretien de plateformes logistiques d’Auchan, la maintenance de vélos de La Poste, la pose des futurs compteurs Linky d’EDF…

    J’embauche et je vends d’abord des compétences. Nullement du handicap. Notre but ? Un travail bien fait. Pour cela, nous pensons l’organisation du travail en intégrant les handicaps de chacun. C’est sans doute la principale différence avec une entreprise lambda.

    Favoriser l’émulation grâce à la diversité

    Quand un chantier se présente, seule la capacité du salarié à pouvoir réaliser une partie du boulot en complément des autres est jaugée. C’est efficace et beaucoup plus productif. Chacun apporte sa compétence au groupe et tire les autres vers le haut. La diversité favorise l’émulation.

    Penser l’adaptation du travail nous donne aussi parfois une longueur d’avance. Comme l’un de nos jardiniers maniait difficilement les tondeuses thermiques, nous avons fait venir des États-Unis une machine électrique télécommandée. Un fort coût mais elle fait le travail de cinq personnes !

    Un autre salarié, atteint par la maladie de Friedreich, ne pouvant plus écrire, nous avons mis en place un numéro vert pour qu’il dicte, depuis un téléphone dans sa voiture, ses devis à une secrétaire de production. Résultat ? Ses devis partaient le lendemain alors qu’ils mettaient trois ou quatre jours dans les autres services. Évidemment, le numéro vert a été étendu à tout le groupe.

    Créer le plus de postes possible

    Nous avons le statut d’entreprise adaptée. À ceux qui disent que nous réussissons grâce aux subventions publiques, aux aides aux postes, je réponds que nous faisons gagner

    de l’argent à tout le monde. Quand l’État donne 1 € à une entreprise adaptée, il récupère 1,40 €. Une étude de KPMG (réseau international de cabinets d’audit et de conseil exerçant dans 155 pays, NDLR) le confirme.

    Pourtant, Hotravail n’a pas été facile à créer. Administrativement, une galère. Deux ans à convaincre les services de l’État de l’intérêt du projet et à obtenir l’agrément d’atelier protégé. En pratique, une réussite. Je suis passé de deux salariés à quinze en six mois. Cinq ans plus tard, une cinquantaine et une ouverture à de nouveaux métiers en fonction des demandes des clients. De grands groupes travaillent avec nous : Orange, Airbus, Safran…

    L’emploi des personnes handicapées rapporte ! C’est pour raison qu’il faut créer le plus possible de postes. Ce que je fais depuis un quart de siècle. Et c’est une aventure passionnante alors que, dans une autre vie, j’aurai peut-être été un psychiatre ennuyeux ! » Propos recueillis par Aurélia Sevestre

     

    Source : Faire face

  • « TOUT CE QUI NE TUE PAS REND PLUS FORT »

     « TOUT CE QUI NE TUE PAS REND PLUS FORT »  
    Un élan vers l’autonomie 

    Film écrit et réalisé par Michel AKRICH, France, 52’, VOSTF
     
     
    Les gestes du quotidien n’ont rien d’exceptionnel. Sauf, si nous en sommes un jour privé. Ce fut le cas de Benoît qui dès l’âge de 6 ans a dû réapprendre à marcher, parler et écrire, suite à un accident de la circulation. Après 25 ans de volonté et de pratique sportive, le corps de Benoît a, petit à petit, récupéré. Aujourd’hui, il s’entraîne pour se présenter au départ de l’épreuve de triathlon la plus redoutée au monde : l’IRON MAN de Barcelone. 3,8 Km de natation, 180 Km de vélo et 42,2 de course à pieds. 
    Ce film raconte l’histoire d’un être à la conquête de son autonomie
     

  • Emploi et handicap sous le quinquennat Hollande : reculs, initiatives et résultats

    À quelques jours de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, l’Association des paralysés de France (APF) dresse un premier bilan du quinquennat de François Hollande en matière d’emploi des personnes en situation de handicap. 
     
    Durant ces 5 années, le nombre de demandeurs d’emploi en situation de handicap a largement augmenté atteignant 486 546 personnes tandis que le modèle économique des Fonds public et privé pour l’emploi des personnes handicapées, affaibli par des décisions de  ponctions et d’exonérations successives du gouvernement, se révèle inadapté pour couvrir demain leurs missions d’accès et de maintien dans l’emploi.
    Face à ce bilan morose, l’APF souhaite proposer, dans l’optique des élections présidentielle et législatives de 2017, des solutions via sa plateforme collaborative #2017Agirensemble : https://2017agirensemble.fr.

     

     
    L’association se mobilise directement au quotidien pour l’emploi des personnes en situation de handicap en multipliant les initiatives locales et nationales : organisation d’un réseau de correspondants emploi, de plateformes emploi, d’un jobboard APF ou encore avec APF Entreprises, premier réseau français dans le secteur du travail adapté et protégé.
     
    > Découvrez le dossier de presse en pièce-jointe.DP Emploi 2016_vdef.pdf
  • Direction développement associatif et politiques d'inclusion

    Pour action

    Direction développement associatif et politiques d'inclusion
    1ères Assises nationales Citoyenneté et Handicap [1,4 Mo]
    Ces 1ères Assises nationales se déroulent le 17 novembre 207 à l'Hôtel de Ville de Paris. Il reste encore des places. Inscrivez-vous. Voir ci-joint la note déjà diffusée au réseau le 25 octobre dernier. 400 personnes sont déjà inscrites, dont de nombreux décideurs locaux et nationaux.

    CIRCULAIRE ASSISES NATIONALES CITOYENNETE ET HANDICAP.pdf

  • Direction développement associatif et politiques d'inclusion

    Pour action

    Direction développement associatif et politiques d'inclusion

    A l’initiative de l’Observatoire Décentralisé de l’Action Sociale (ODAS) et en partenariat avec le comité d’entente, le journal de l’Action Sociale organise les 1ères Assises Nationales «Citoyenneté et Handicap» le 17 novembre 2016 à l’Hôtel de Ville de Paris.

    Pour en lire plus : CIRCULAIRE ASSISES NATIONALES CITOYENNETE ET HANDICAP.pdf

  • HISTOIRE DE VIE SUR LA DIFFERENCE

    Le photographe Christian Rocher, photographe professionnel vous fait découvrir à travers cette vidéo, son métier, sa passion, son désir de partager et d'accompagner des personnes en situation de handicap pour mieux mettre en lumière leur beauté intérieure.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=gxXz-k5YIhk&feature=youtu.be&noredirect=1

       
  • Le Projet Elles à Noves

    L'association AREFH met à notre disposition l'exposition photographique du projet "Elles. Toutes différentes. Toutes singulières. Un autre regard sur le handicap", à l'Office de Tourisme de Noves du 2 au 31 mai 2014 .

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    N'hésitez pas à aller jeter un coup d’œil, la beauté et le savoir-faire de cet ambitieux projet  vous attendent !