• 10 MARS 2016 : JOURNEE NATIONALE DE L'AUDITION

    Le 10 mars 2016, la 19ème campagne nationale d’Information et de prévention dans le domaine de l’audition, lancée par la Journée Nationale de l’Audition, sera organisée sur le Département de Vaucluse par la Maison Départementale des Personnes Handicapées de Vaucluse, l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, les Maisons du Département et les associations : URAPEDA, ASCE 84, Signes 84, SURDI 84, ASIP.
    Cette Journée Nationale de l’Audition est destinée à sensibiliser les personnes sur l’audition, sur les situations à risques, sur leurs propres perceptions. Elle propose la réalisation de tests auditifs gratuits, la rencontre avec des professionnels et des associations spécialisées. A travers ces échanges, cette journée sensibilise le public à prendre conscience de la qualité de leur audition, des situations à risque dans notre environnement proche, de la prévention possible et des moyens de compensations existants. Il est, en effet, plus courant d’aller faire vérifier sa vue que son audition !!! Alors que rien ne protège nos oreilles, il est donc nécessaire de tester régulièrement son audition par des spécialistes.

    Où se renseigner?
    Où faire un test auditif gratuit ?
    Sur Avignon ??? Trois lieux !!!

    - A l’Hôtel de Ville d’Avignon,
    place de l’Horloge Numéro Vert 0 800 800 579 ou 04.90.80.80.00

    - A la Maison Départementale des Personnes Handicapées, plateforme d’Avignon :
    à Avignon au 22 bd St Michel Numéro Vert 0 800 800 579

    - A l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse Numéro Vert 0 800 800 579 ou 04.90.16.25.62
    Campus Hannah Arendt Avignon

    Sur le Département ??? Cinq lieux !!!

    - Dans les Maisons du Département de Vaucluse :
    Maison du Département des deux cantons d'Orange 1, Rond Point de l'Arc de Triomphe 84100 Orange - 04 90 30 30 20
    Maison du Département de Cavaillon 2, avenue P. Mendès France 84300 Cavaillon - 04.90.76.45.40
    Maison du Département de Carpentras et du Comtat Venaissin 111 Boulevard Albin Durand 84200 Carpentras - 04 32 85 84 40
    Maison du Département de l’Isle sur la Sorgue 385 avenue Napoléon Bonaparte 84800 L’Isle sur la Sorgue - 04 90 20 51 70
    Maison du Département du Pays d'Apt 233 avenue de Viton. 84400 Apt - 04.32.50.02.30


    Sur chacun des lieux,
    - des audioprothésistes pour réaliser les tests auditifs
    - des associations pour répondre à vos questions avec de la documentation.

  • Jeunes handicapés : de l'orientation à l'emploi

    Choisir un parcours de formation puis un métier, une question cruciale pour les jeunes, en particulier pour les élèves handicapés. A chaque étape de leur parcours scolaire, différentes opportunités d'accompagnement existent, communes à tous les jeunes ou d'initiative locale.

    Trouver sa voie

    Construire son projet d'orientation commence par la découverte des métiers et du monde de l'entreprise dès le collège. Dans le cadre du parcours Avenir proposé par l'Education nationale, l'Onisep met à disposition des ressources spécifiques : une application mobile, Total Accès, pour les personnes aveugles ou malvoyantes, des fiches métiers en images réalisées par des classes d'élèves à besoins éducatifs particuliers, et une série de films (collection "Histoires d'avenir"), présentant des parcours de jeunes professionnels handicapés.

    L'association Arpejeh (Accompagner la réalisation des projets d'études de jeunes élèves et étudiants handicapés), constituée d'un collectif d'entreprises, propose des stages, un accompagnement et des ateliers de découverte des métiers qui réunissent les jeunes, des professionnels et les missions handicap des entreprises partenaires ainsi que des conseillers d'orientation psychologues.

    Le programme Phares (Par-delà le handicap, avancer et réussir ses études) de la Fédéeh (Fédération étudiante pour une dynamique "études et emploi avec un handicap") accompagne les élèves handicapés dès la classe de 3e . Des séances de tutorat et des ateliers leur permettent d'acquérir l'autonomie et la confiance nécessaires à la poursuite d'études.

    Dispositifs d'accueil des étudiants handicapés

    Première ressource en arrivant à l'université, le service d'accueil des étudiants handicapés conseille et informe sur l'accessibilité des locaux, les aménagements d'examens, les aides pédagogiques ou techniques. La majorité des établissements proposent des services dédiés : référents "handicap", information, ateliers de rencontres professionnelles, offres de stage. Localement des associations étudiantes ou en lien avec l'université proposent également un accompagnement vers l'insertion professionnelle ou du tutorat.

    Des initiatives associatives

    La Fédéeh propose également aux étudiants la "pairémulation", une pratique basée sur le partage d'expériences et l'échange, qu'elle développe par le biais de ses associations étudiantes. Starting block qui regroupe de nombreuses associations d'étudiants, mène des actions de sensibilisation au handicap, notamment à travers la campagne Handivalides. Tremplin études handicap entreprise accompagne lycéens et étudiants dans la poursuite d'études et leur propose des stages. L'association Hanploi , à travers le programme Hanploi & school propose conférences-débats, ateliers, forums entreprises.... Dans la fonction publique, l' Atharep (association travail et handicap dans la recherche publique) prend en charge les débutants (de bac à bac + 8) et les aide à s'insérer.

    L'insertion professionnelle

    A l'université, les BAIP (bureaux d'aide à l'insertion professionnelle) accompagnent les étudiants vers l'emploi, en lien avec les SUIO (services universitaires d'information et d'orientation) et les dispositifs d'accueil des étudiants handicapés. Ils diffusent les offres de stages et d'emplois et favorisent les contacts avec les entreprises. Dans d'autres établissements d'enseignement supérieur, ce sera le bureau des stages et/ou des carrières.

  • JOURNEE SPORTIVE EN FAVEUR DE L'ASSOCIATION DES PARALYSES DE FRANCE (04)

    La délégation APF des Alpes de Haute-Provence, l'équipe du Complexe et Henri LECONTE ont le plaisir de vous convier à notre événement Padel Pour tous le samedi 02 avril 2016 à partir de 14h00 au Complexe à Manosque. Un repas est possible le soir sur réservation.

     

    Affiche_A3_Journee_APF_2Avril (1).pdf

  • JOURNEE INTERNATIONALE DES MALADIES RARES : 29 FEVRIER 2016

     
    Avec 30 millions de personnes concernées dans toute l´Europe, les maladies dites rares sont en voie de banalisation... paradoxe inquiétant.

    Avec 30 millions de personnes concernées dans toute l'Europe, les maladies dites rares sont en voie de banalisation... paradoxe inquiétant.



    Le 29 février prochain, se tiendra le 9e Journée Internationale des Maladies Rares (Rare Diseases Day) qui mobilisera plus de 80 pays sur tous les continents. Chaque semaine, 5 nouvelles pathologies touchant moins de 0,2% de la population sont découvertes dans le monde. En 2013, plus de 7 000 maladies rares différentes étaient identifiées en France. 80% de ces pathologies sont d’origine génétique, mais on dénombre également des maladies infectieuses.

    Ces nouvelles maladies, dites "rares" ou "orphelines" nous interpellent pourtant et, afin de sensibiliser le public à leur existence, des manifestations sont prévues dans 34 pays chaque 29 février, journée rare s'il en est (le choix du 29 février fait de la journée européenne des maladies rares une journée rare dans la mesure où elle ne pourrait avoir lieu qu'une fois tous les quatre ans... en réalité elle sera fêtée le 28 février chaque fois qu'il n'y aura pas de 29 février !).

    Le slogan, Ensemble, faisons entendre la voix des malades s’adresse au plus grand nombre afin d’unir l’ensemble des forces pour que les besoins des malades et de leurs familles soient mieux pris en compte et ainsi trouver des solutions communes, obtenir des traitements, des soins, des ressources et des services nécessaires pour améliorer le quotidien des personnes concernées.

    Destinée au grand public, cette journée poursuit trois objectifs :

    Sensibiliser le public européen aux maladies rares et à leurs répercussions sur la vie des malades ;

    Diffuser de l’information sur ces maladies ;

    Renforcer la collaboration européenne dans la lutte contre ce fléau.

    Peu de personnes en effet, connaissent aujourd'hui le lupus, le syndrome de Gougerot-Sjogren, la maladie de Huntington ou le syndrome de Vaquez.

    D’après la définition médicale, une maladie est considérée comme rare lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000, soit 0,2% de la population. Pour un pays de la taille de la France, cela équivaut à moins de 30 000 personnes atteintes d’une même maladie.

    Mal aimées de la recherche ?

    Le paradoxe des maladies rares est qu'elles peinent à trouver les financements pour que les chercheurs puissent mieux les cerner et les vaincre... les grands laboratoires sont malheureusement cadrés dans une logique de profit et ne peuvent consacrer les moyens suffisants aux maladies rares. Le jeu n'en vaudrait-il pas la chandelle ?

    Faisons mentir cette affirmation et remarquons que, dans plusieurs domaines, des institutions - publiques ou privées - relèvent le défi et se lancent dans des programmes ambitieux de recherche. Parmi elles, l'Institut de la Vision tient une place remarquable: centre de recherche européen pour les maladies oculaires, il regroupe 280 cliniciens et chercheurs qui participent au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques pour lutter contre ces maladies dévastatrices.

    Source : handicapinfos.com

  • Enfants malades ou handicapés : ils réalisent des rêves fous

     

    Ils sont malades, handicapés ou hospitalisés mais continuent néanmoins à rêver… Au-delà du soin, le rêve, c'est aussi ce qui maintient en vie ces enfants et jeunes adultes privés de mobilité, cloués sur un lit, soumis à des traitements lourds. Pour se ressourcer et retrouver un peu de force et surtout de moral, ils doivent, de temps en temps, entrevoir un coin de ciel bleu. C'est pourquoi certaines associations se sont spécialisées dans la réalisation de leurs voeux, parfois fous… Elles sont nombreuses et il suffit de taper « rêve enfant handicapé ou malade dans un moteur de recherche », pour s'en convaincre. Un rêve un sourire, Un rêve à vivre, Arc en ciel, Espoir d'enfants, Fée du bonheur… Et puis une association que tout le monde connait, Petits princes, qui a déjà réalisé 5 600 rêves en 25 ans d'existence.

    Des rêves sur ordonnance ?

    Les hôpitaux et centres d'accueil ont compris le bénéfice de tels projets et toutes ces associations fonctionnent en relation avec les lieux de soins pédiatriques. Ce sont même souvent les hôpitaux qui font la démarche de contacter leurs bénévoles lorsqu'ils jugent qu'un enfant ne va pas bien et en aurait besoin. La grande majorité des demandes ne viennent pas des familles mais des professionnels de santé. Ce « dispositif » fait désormais partie intégrante du parcours de soin. Chez Petits princes, par exemple, tous les projets sont systématiquement validés au préalable par les médecins référents de l'enfant.

    Rêves : tout est permis…

    En matière de vœux, tout est permis. Certains veulent fouler le tapis rouge du festival de Cannes, d'autres rencontrer un chef étoilé, faire une journée shopping ou assister à un match de catch. Il y a aussi des voyages, et parfois même des sensations fortes comme piloter un simulateur de vol, conduire un TGV à pleine vitesse ou un tractopelle sur un chantier. La valeur sûre, ce sont tous les rêves liés aux animaux. Et, parmi eux, nager avec les dauphins reste le must. Pour certains jeunes, le désir suprême c'est de rencontrer leur star préférée. Le basketteur français Tony Parker, par exemple, accorde son soutien à Make a wish, une association présente dans le monde entier ; il avait 22 ans lorsqu'il a rencontré un enfant en phase terminale qui rêvait de le rencontrer. D'autres ont partagé un moment avec Yannick Noah, Justin Bieber, M Pokora ou Franck Dubosc.

    Auprès d'enfants gravement malades

    L'association Rêve, tout simplement, s'implique auprès d'enfants gravement malades en leur offrant une parenthèse enchantée. Elle a été créée en 1994 par Christophe Charlet, près de Lyon, après avoir passé plusieurs mois à l'hôpital à veiller son fils atteint de problèmes pulmonaires. En 20 ans d'action, elle a réalisé plus de 4 000 rêves, forte de 37 délégations en France. Rêve a la particularité d'accepter les demandes urgentes, lorsque l'état de santé de l'enfant se dégrade rapidement. Ses 700 bénévoles peuvent intervenir en quelques jours. Ils organisent également des journées de loisir 3 ou 4 fois par an. Au programme : équitation, karting…

    Voler de ses propres ailes…

    Certaines associations ont choisi de se spécialiser dans un domaine bien précis… C'est le cas de Fly n'kiss. Parrainée par le rugbyman Sébastien Chabal, elle offre à des enfants malades, handicapés ou défavorisés des baptêmes de l'air « solidaires » et personnalisés en avion léger, au départ de l'aérodrome de Saint-Cyr-l'Ecole, dans les Yvelines. Les enfants repartent avec des souvenirs plein la tête et des cadeaux plein les bras. 800 ont déjà pu savourer cette sensation incroyable.

     Mais même pour rêver, le nerf de la guerre ? c'est l'argent… Toutes ces associations fonctionnent grâce aux dons privés et au mécénat, déductibles des impôts. Payer moins d'impôts, n'est-ce pas le rêve de tout un chacun ?

    Source : handicap.fr

  • Prime d'activité : les règles pour les travailleurs handicapés

    CAF - Un million de personnes touchent l'Allocation aux adultes handicapés. Ceux qui travaillent peuvent prétendre à une prime d'activité. Un simulateur spécifique permet d'estimer son montant et de se pré-inscrire. Mais pour le premier versement il faudra attendre le 5 juillet. Marche à suivre.

    Les travailleurs touchant l'allocation aux adultes handicapés peuvent prétendre à la prime pour l'emploi.

    Les travailleurs touchant l'allocation aux adultes handicapés peuvent prétendre à la prime pour l'emploi.

  • SOLID'AGRI : "Je permets aux handicapés d'avoir un travail stable"

    Ingénieur agronome, Solène Espitalié a fondé Solid’Agri. Une association qui emploie en CDI des personnes souffrant d’une déficience physique ou mentale et les met en relation avec des agriculteurs en quête de main-d’œuvre qualifiée.

    « Originaire de Paris, j’ai suivi des études d’ingénieur agronome à Beauvais (60). J’ai ensuite effectué des stages sur le terrain en développement humanitaire. À l’issue de ma formation, alors que mes camarades de promo faisaient des pieds et des mains pour être recrutés dans les grandes entreprises du secteur agroalimentaire, je cherchais un emploi dans le développement durable.

    Après six mois en tant que caissière dans un supermarché, j’ai accepté un poste dans un syndicat professionnel agricole à Avignon. Dans ces fonctions, je me suis aperçue que dans tous les cantons revenait la même problématique : le manque de main-d’œuvre. Notamment parce que le travail est physique et saisonnier. Dans le même temps, des personnes compétentes, mais handicapées, ne trouvent pas d’emploi.

    Sensibilisée par ma mère, institutrice en milieu hospitalier, j’ai voulu me battre contre les discriminations dont sont victimes les personnes en situation de handicap et favoriser leur insertion socioprofessionnelle. Avec quelques agriculteurs, la Mutualité sociale agricole et d’autres partenaires, nous avons créé en 2008 Solid’Agri, entreprise sociale et solidaire, à Carpentras.

    Aujourd’hui, l’association, présidée par l’agriculteur “durable” Wesley Van der Valk, compte douze personnes en CDI à temps complet, dont dix en situation de handicap (mental léger, surdité, infirmité liée à une maladie) – deux d’entre eux sont devenus chefs d’équipe –, et une centaine de clients.

    Les employés commencent par suivre une formation de deux ans, puis enchaînent toute l’année différents travaux agricoles : plantations maraîchères, récolte de fruits et légumes, de safran, vendanges et taille des vignes, nettoyages de serres, élagage…

    Et tous sont ravis de reprendre confiance en eux. Ils peuvent trouver un logement, passer le permis, acheter une voiture… Bref, devenir autonomes… Et ils travaillent en pleine nature, souvent dans un environnement magnifique. Les clients, eux, sont contents et refont appel à nous chaque année.

    Quant à moi, je suis enchantée de bosser avec mes “gars”. Ils ont des super compétences et ont toujours le sourire. En résumé, ce sont des salariés géniaux ! D’ailleurs la plupart de nos idées viennent d’eux !

    Aujourd’hui, nous élargissons nos activités pour faire face à la saisonnalité des tâches : nous avons créé un jardin thérapeutique dans un établissement pour personnes âgées, afin de favoriser le lien intergénérationnel. Nous proposons aussi nos services aux particuliers qui cherchent à faire entretenir leurs lopins de terre… À terme, nous souhaiterions récupérer les fruits et légumes déclassés pour les redistribuer à des épiceries solidaires et à des centres d’action sociale…

    Hélas, l’autonomie financière de l’entreprise n’est pas encore totalement acquise, et nous cherchons des locaux plus grands pour nous installer. Nous souhaitons aussi nous développer dans d’autres régions, notamment dans les Pyrénées et en Ile-de-France, pour faire connaître notre devise : “Cultivons le champ des possibles !” »

    Source : France Dimanche

  • Paraplégie : un implant pour marcher grâce à la pensée ?

     

    Il se présente sous la forme d'un stent, sorte de minuscule ressort. Injecté dans une veine située dans le cortex moteur, le centre de contrôle du cerveau, cet implant de la taille d'une allumette transmet l'activité cérébrale avec l'objectif de commander les mouvements par la pensée. En captant les signaux du cerveau, il permet, par exemple, à un patient de se déplacer via un exosquelette robotisé fixé sur ses membres. En d'autres termes, ses pensées sont capturées, décodées et transmises sans fil à travers la peau pour délivrer la commande. Une révolution ! Cette information a été révélée par la revue scientifique britannique Nature Biotechnology le 8 février 2016. Strendode, c'est le nom de ce dispositif médical, a été conçu par une équipe de chercheurs en neurosciences de l'université de Melbourne (Australie).

    Commander un ordinateur, des prothèses…

    Une nouvelle étape pour restaurer l'autonomie de personnes paraplégiques ou atteintes de troubles neurologiques ? Le Strendode peut venir en complément des exosquelettes mais pas seulement. « En enregistrant les signaux neurologiques, nous pourrons les utiliser pour commander des fauteuils roulants, des prothèses ou encore des ordinateurs », explique le Dr Nicholas Opie, ingénieur biomédical et coauteur de cette recherche. En septembre 2015, déjà, deux personnes paralysées équipées d'électrodes insérées dans le cerveau étaient parvenues à contrôler par la pensée le curseur d'un ordinateur tandis qu'au même moment, une interface cerveau-ordinateur fonctionnant avec un système de stimulation électrique permettait à un Américain paraplégique depuis 5 ans de remarcher sur quelques mètres (2 articles en lien ci-dessous).

    Eviter des opérations à haut risque

    Mais le Strendode franchit une marche supplémentaire puisque ce « plus petit dispositif implantable au monde », selon les chercheurs, permet « d'éviter une intervention chirurgicale à haut risque », et notamment l'ouverture de la boite crânienne. L'opération pour permettre sa pose ne dure en effet qu'une journée ; et il s'avère que ce minuscule implant enregistre aussi bien l'activité cérébrale que les électrodes utilisées plus couramment actuellement. Après plusieurs mois d'essais et des résultats satisfaisants sur l'animal, trois patients paraplégiques australiens se sont portés volontaires. Les tests devraient débuter en 2017. Si l'essai s'avère concluant, cette technologie médicale pourrait être commercialisée d'ici six ans.

    Source : handicap.fr

  • SCOLARISATION DES ENFANTS HANDICAPES

    “ Des progrès, mais peut mieux faire.” C’est ainsi que Le Monde résume l’appréciation donnée par le rapport du Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) sur la scolarisation des élèves handicapés. Après une décennie (2005-2015) de progrès jugés « fulgurants » en la matière, qui a vu les portes de l’école s’ouvrir à ces enfants, l’instance d’évaluation a présenté, jeudi 11 février, ses préconisations pour que l’on s’approche davantage de l’idéal d’une école « inclusive ». Cette présentation fait suite à une conférence de comparaisons internationales sur le sujet, organisée les 28 et 29 janvier derniers. Comme nous le rappelle plusieurs articles qui reviennent sur le bilan, dix ans après la loi de 2005, le nombre d’élèves handicapés scolarisés en « milieu ordinaire », c’est-à-dire dans une école lambda, a presque doublé (252 285 élèves en 2014 contre 133 838 en 2004). Aujourd’hui, la moitié des élèves handicapés sont scolarisés dans une classe ordinaire et bénéficient, si besoin, de l’accompagnement d’un auxiliaire de vie scolaire. Mais comme le souligne Nathalie Mons,la présidente du CNESCO, si “ l’école inclusive est bien en train de devenir une réalité dans le primaire, les élèves en situation de handicap sont encore très souvent séparés des autres au collège, et plus encore au lycée ”. Mais il faut rappeler aussi que tous les établissements scolaires ne sont pas encore aux normes d’accessibilité. Mais les défis sont loin d’être seulement matériels. Il sont surtout humains. D’abord il faut évoquer le nombre insuffisant d’assistants de vie scolaire mais surtout le manque de formation des enseignants qui se trouvent souvent démunis et même débordés face aux enfants en situation de handicap. Comme le rappelait un article déjà signalé dans un précédent bloc-notes, le travail des enseignants tient souvent du “bricolage héroïque” . Pour le sociologue Serge Ebersold à qui on doit cette formule : “On a mis l’accent sur l’accès physique à une scolarité ordinaire, en aménageant les locaux, en investissant dans du matériel, en recrutant des auxiliaires de vie scolaire. Mais on n’a pas véritablement donné aux équipes les moyens de penser ces enfants handicapés comme étant avant tout des élèves. […] Par ailleurs, le travail réalisé au quotidien auprès d’eux par les enseignants n’est pas reconnu ni formalisé. Il tient souvent du bricolage héroïque. Cette situation ne permet pas de transmettre les compétences acquises à d’autres collègues et futurs collègues. Elle est d’autant plus difficile à vivre que ces professeurs, souvent, se sentent peu épaulés, sinon totalement isolés au sein de leur établissement. ”
    Source : les cahiers pédagogiques