• Cinéma, le " festival " de Cannes fait honneur au handicap

    L'objectif du « 1er festival international du film sur le handicap » est de présenter, « sans misérabilisme », des films mettant en valeur la « différence » et de mettre l'accent sur la nécessité d'adapter les salles de cinéma aux personnes handicapées, a expliqué lors d'une conférence de presse à Paris l'un des parrains de l'événement, Jean-Christophe Parisot, seul préfet tétraplégique de France. « Il y a 30 ans, mon père m'a amené au cinéma, j'étais en fauteuil », a relaté M. Parisot. « Lorsque nous sommes arrivés, le directeur du cinéma a dit : "Pour des raisons de sécurité, je ne veux pas de handicapés."Mon père a demandé aux personnes présentes :"Si quelqu'un est solidaire, qu'il fasse un pas en avant." Personne n'a bougé. On a rangé le fauteuil dans le coffre de la voiture et on est partis. »

    Un train de Copenhague à Cannes
    Parmi les initiateurs de ce festival figure Katia Martin-Maresco, qui fait partie de l'équipe du festival des Très Courts et avait lancé la sélection Travelling 34, consacrée à de très courts métrages sur le handicap. L'événement se tiendra en deux temps : un train exposition fera étape dans une douzaine de villes, entre Copenhague à Cannes, du 1er au 16 septembre. Dans ces villes seront organisées diverses animations et débats et 21 films seront diffusés dans une voiture-cinéma, parmi lesquels Breaking the waves de Lars von Trier, Elephant Man de David Lynch ou encore Sur mes lèvres de Jacques Audiard.

    Un jury de professionnels
    Au Palais des festivals à Cannes, du 16 au 21 septembre 2016, plus de 150 films concourront, jugés par un jury de professionnels, parmi lesquels l'acteur François Cluzet et des membres des Monty Python, a précisé M. Parisot. Courts, longs métrages, documentaires, clips musicaux et publicitaires seront en lice. Pour cette première édition, un partenariat sous forme de « carte blanche » a été établi avec les directeurs de festivals de courts métrages en Italie et au Brésil, qui ont proposé des films. Le comité de soutien est parrainé par l'écrivain Erik Orsenna. Parmi les partenaires, figurent la créatrice de mode Agnès B. Les réalisateurs (aucun film amateur n'est accepté) peuvent proposer leur film sur le site dédié (en lien ci-dessous). Les inscriptions sont gratuites et ouvertes du 15 janvier au 30 avril 2016 inclus.

  • Des miniskis pour négocier neige et glace en fauteuil roulant

    Neige et glace n’ont jamais été vraiment compatibles avec un fauteuil roulant. Ce constat demeure chamboulé par l’arrivée des miniskis. Installés sous les roues avant, ces innovants patins rendent les déplacements aisés par moins zéro degré.

    Certes, l’hiver a tardé à s’installer. Mais il est fort probable qu’à un moment ou un autre, il va falloir se confronter à une piste enneigée ou à un chemin verglacé. Cette année, cependant, point d’effort démesuré à fournir. Ni de renoncement au prétexte que le trajet serait impraticable ou au-delà de ses compétences physiques. La raison d’un tel optimisme ? Des plus concrets : il a pour nom le miniski pour fauteuil roulant, une invention venue de Suisse.

    Pour toutes les roues

    Il est vrai que nos voisins helvétiques en connaissent un bout sur l’art de se mouvoir dans le froid. Le produit qu’ils ont développé bénéficie pleinement de leur grande expérience de la neige et du verglas. Il s’agit d’un patin de petite taille à fixer sur la roue avant du fauteuil via un clip de fermeture. Ajustable à toutes les roues (grâce à une patte de serrage capable de s’adapter à des diamètres allant de 1 à 6 cm), il s’installe en quelques secondes sans aucun outil. D’ailleurs, son fonctionnement est assez proche de celui des fixations actuelles qui équipent les skis, des dispositifs  immobilisant les chaussures de manière pratique et efficace.

    Stables et maniables

    Grâce à leur large surface d’appui, les patins répartissent au mieux la pression de la personne en fauteuil sur le sol, empêchant ainsi les petites roues avant de s’enfoncer dans la neige. Glissant avec un minimum de frottement, les skis compensent aussi les plus grosses aspérités. De plus, pour gagner en stabilité durant le trajet, les semelles comportent deux stries dans lesquelles la neige va être compressée. Le but ? Donner à l’utilisateur la sensation de rouler comme sur des rails. Enfin, pour que le ski aille toujours dans la direction souhaitée, la fixation a été déplacée sur l’avant du patin.

    Disponibles en France

    Que se soit par nécessité ou pour le simple plaisir de profiter en toute sécurité de la montagne en hiver, les déplacements sur glace comme sur neige (et également sur toute surface molle) seront ainsi grandement facilités. Commercialisée sous le nom de Wheelblade S, la paire de mini skis pour fauteuil roulant est proposée en France au tarif de 250 euros.

  • La prime d’activité, c’est aussi pour les travailleurs handicapés

    À partir de janvier 2016, les travailleurs touchant de faibles revenus professionnels auront droit à une prime d’activité. Y compris s’ils perçoivent l’allocation adulte handicapé (AAH). Et même s’ils travaillent en Ésat. Mais pour les travailleurs allocataires de l’AAH, le dispositif ne devrait pas être opérationnel avant juillet, avec effet rétroactif au 1er janvier.

    Les travailleurs bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé (AAH) auront bien droit à la prime d’activité. Qu’ils travaillent en milieu ordinaire ou en établissement et service d’aide par le travail.  À compter du 1er janvier 2016, cette nouvelle prestation va remplacer la prime pour l’emploi (un crédit d’impôt) et le RSA activité (un complément aux bas salaires). Tous les salariés et travailleurs indépendants de plus de 18 ans, à temps plein ou à temps partiel, pourront la percevoir si les ressources de leur foyer sont inférieures à un certain niveau (exemple : pour un célibataire, 1,3 fois le Smic net mensuel, soit 1 500 € environ). Son montant dépendra de leurs ressources et de la composition de leur foyer (97 € par mois, par exemple, pour un célibataire gagnant 1 300 € net).

    Discussions entre associations et ministères sur la prime d’activité

    Depuis début novembre, l’articulation AAH et prime d’activité a fait l’objet de discussions entre les cabinets de Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, Ségolène Neuville, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, et plusieurs associations – l’Apajh, l’APF et l’Unapei. Objectif : trouver le mécanisme de calcul permettant qu’à revenu global équivalent les travailleurs allocataires de l’AAH accèdent aux mêmes droits que ceux ne bénéficiant pas de l’AAH.

    La prime d’activité représente « un vrai gain de pouvoir d’achat »

    Au final, l’AAH sera exceptionnellement considérée, pour ce dispositif, comme un revenu d’activité venant s’ajouter aux revenus professionnels. Les salariés et indépendants dont le cumul AAH + revenus d’activité est inférieur aux plafonds de droit commun pourront bénéficier de la prime.         « Pour beaucoup d’entre eux, cela va représenter un vrai gain de pouvoir d’achat », précise Véronique Bustreel, la conseillère nationale emploi de l’APF. Une personne handicapée seule travaillant en milieu ordinaire dont le salaire est de 800 € nets par mois et qui perçoit une allocation adulte handicapé (AAH) de 231 €, percevra une prime d’activité de 136 € par mois, selon le gouvernement. Mais il y a aura aussi des perdants, comme pour l’ensemble des travailleurs : certains ne percevront plus la prime d’activité alors qu’ils avaient droit à la prime pour l’emploi, puisque les plafonds ne sont pas les mêmes. Par ailleurs, les associations ont également obtenu que cette prime d’activité n’entre pas dans la base des ressources prises en compte pour le calcul des droits à l’AAH, afin de ne pas en diminuer le montant.

    Le premier versement n’interviendra pas, au mieux, avant l’été 2016

    En revanche, l’arbitrage ayant été tardif, sa mise en place effective le sera aussi. Elle n’interviendra pas, au mieux, avant début juillet 2016, pour un premier versement en août. Mais elle sera rétroactive au 1er janvier 2016, la date officielle d’entrée en vigueur. Concrètement, les allocataires percevront, lors de leur premier paiement par leur Caisse d’allocations familiales (Caf), un versement comprenant les mois écoulés depuis le lancement de la prime.

    Le simulateur de la Caf n’intègre pas encore les allocataires de l’AAH

    Le simulateur, mis en ligne par la Caf le 22 décembre, n’intègre d’ailleurs pas encore les travailleurs allocataires de l’AAH. Ils devront donc attendre avant de connaître le montant de leur prime d’activité. Pour le moment, l’administration n’a pas encore précisé à quelle date ils devront déposer leur dossier de demande de prime d’activité. Faire Face vous informera dès que nous aurons obtenu la réponse. 

  • REFORME DES MINIMA SOCIAUX : L'APF POUR LA RECONNAISSANCE DE LA SPECIFICITE DE L'AAH

    Suite à la volonté du gouvernement de réformer les minima sociaux, le député Christophe Sirugue, chargé de la mission parlementaire sur ce thème, a réuni mercredi pour la première fois son groupe de travail.

    L’APF, qui fait partie de ce groupe de travail, compte bien prévenir des effets pervers non contrôlés et désastreux d’une harmonisation non vigilante et faire valoir que l’allocation adulte handicapé (AAH) n’est pas un minimum social comme les autres.

    En effet, la précarité frappe très fortement les personnes en situation de handicap qui vivent pour la plupart sous le seuil de pauvreté toute leur vie durant. Elles sont trois fois plus pauvres en condition de vie que le reste de la population. En outre, les restes à charge du fait notamment d’une compensation du handicap largement insuffisante sont nombreux (réparation de matériel, produit de soins ou prestations non pris en charge, achat de matériel indispensable, financement d’un nombre ou du coût horaire effectif d’une aide humaine...) et supportés sur leurs moyens d’existence amputant d’autant leur reste à vivre effectif.

    Les conclusions de la mission parlementaire sur les minima sociaux seront rendues fin mars.

    L’APF espère que cette mission n’amènera pas à un énième rapport mais bien à une simplification et une amélioration de la vie des personnes concernées.

    Sans oublier que pour l’association, la vraie réforme serait la création d’un revenu d'existence personnel pour l'ensemble des personnes en situation de handicap (AAH, pensions d’invalidité, rentes accident du travail...) ne pouvant pas ou plus travailler du fait de leur handicap ou de leur maladie invalidante.

  • FERMETURE DE LA DELEGATION

    La délégation sera fermée du JEUDI 24 DECEMBRE 2015 (inclus) au DIMANCHE 3 JANVIER 2016 (inclus).

    BONNES FETES DE FIN D'ANNEE

  • INVITATION GALETTE DES ROIS - LE VENDREDI 8 JUIN à 15 h 30

    Cher(s) ami(s),

    Comme chaque année, tradition oblige, nous proposons à nos adhérents et bénévoles un après-midi convivial autour de la « galette des rois ».

    Ce sera l’occasion d’élire nos reines et nos rois de l’année…
     
    Cette rencontre aura lieu le :


    Vendredi 8 janvier 2016 de 15h30 à 17h00
    dans nos locaux.

    Nous serons ravis et enchantés de vous compter parmi nous.

    Merci par avance de confirmer votre présence AVANT LE 4 JANVIER 2016 afin que nous puissions organiser au mieux ce moment
    (aucun transport ne sera assuré par la délégation).

    Dans cette attente et en vous espérant nombreux,
    nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année.

    Bien cordialement à vous.

  • LISTE DES GAGNANTS DU TIRAGE REGIONAL ET NATIONAL "HANDIDON"

    Les 2 tirages au sort Handidon ont eu lieu les 10 et 17 décembre derniers.

    Découvrez ci-dessous la liste des vainqueurs pour le tirage national et en-dessous pour le tirage régional.

    Encore un grand merci à tous pour votre participation et félicitations aux gagnants !

    Liste des gagnants tirage national et régional.pdf

  • Sunu, un bracelet connecté qui aide les personnes malvoyantes

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    Ce dispositif a été conçu en s´inspirant du principe d´ondes utilisé par les chauves-souris.

    Ce dispositif a été conçu en s'inspirant du principe d'ondes utilisé par les chauves-souris.



    Les bracelets connectés sont de plus en plus des accessoires de haute technologie, très utilisés par les consommateurs. Le bracelet Sunu devrait intéresser des personnes malvoyantes. C’est en réalité un système qui va guider les personnes handicapées visuels, les personnes aveugles, grâce à des ondes hautes fréquences qui détecte les obstacles.

    Ce dispositif a été conçu en s'inspirant du principe d'ondes utilisé par les chauves-souris. Ce concept est le fruit de chercheurs mexicains, qui ont étudié la technologie du sonar pour aider à mieux bouger, marcher et surtout mieux s’orienter.

    Une connexion pour guider les malvoyants

    Les deux chercheurs mexicains qui ont créé le bracelet connecté Sunu, ont utilisé les ondes en version hautes fréquences, pour obtenir plus facilement l'écholocalisation dans l'espace, exactement comme fonctionne un sonar.

    Le principe technologique, repose sur les ondes, émises depuis le bracelet connecté qui est au poignet du malvoyant. Ces dernières butent sur les obstacles, et font un retour à la source de l'émission. Les personnes aveugles vont pouvoir se déplacer même dans un environnement difficile. Le Sunu est un produit exclusivement conçu pour les personnes à la vision déficiente, un projet noble et socialement très utile. D'ailleurs, les deux inventeurs, sont allés plus loin, en créant le bracelet Sunu Tag connecté, ce dernier pouvant se fixer sur n'importe quel objet utilisable dans la journée, comme un trousseau de clés, un téléphone mobile, portefeuille, etc… ceci permettra de localiser le bracelet plus facilement via les vibrations du smartphone ou du bracelet.

    Le bracelet est toujours en "phase projet", espérons que la campagne de financement lancée donnera des résultats pour soutenir cette action de bienfaisance.

     

    source handicapinfos

  • Parution de "La recherche et l'accessibilité-tome 1"

    La Délégation Ministérielle à l'Accessibilité publie sur son site un ouvrage sur les travaux de recherche entrepris dans le domaine de l'accessibilité de la Cité.

    L'ouvrage est disponible via le lien ci-dessous

    recherche et accessibilité tome 1.JPG

     

    source APF

  • Emploi des personnes en situation de handicap : le Groupe BPCE mobilisé

     

     
     
     
    Cette dix-neuvième Semaine pour l’Emploi des personnes handicapées a permis de faire un zoom sur les deux leviers essentiels pour développer l’emploi des personnes handicapées : le recrutement et le recours au secteur du travail protégé et adapté.

    Cette dix-neuvième Semaine pour l’Emploi des personnes handicapées a permis de faire un zoom sur les deux leviers essentiels pour développer l’emploi des personnes handicapées : le recrutement et le recours au secteur du travail protégé et adapté.



    A l'occasion de la Semaine pour l'Emploi des personnes handicapées (SEPH), qui s’est tenue du 16 au 22 novembre 2015, le Groupe BPCE a réaffirmé son engagement et dresse un bilan des actions engagées.

    De nombreuses entreprises du groupe ont fait le choix d’inscrire leur politique Handicap dans le cadre d’accords. C’est le cas des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne qui ont renouvelé leurs accords de branche pour la période 2014-2016 avec des objectifs de taux d’emploi respectivement fixés à 4,3 % et 4,8 %. Natixis a également signé un accord d’entreprise. Au niveau du Groupe BPCE, le taux d’emploi se situe aujourd’hui à 4,5 %.

    Pour atteindre ses objectifs, le Groupe BPCE a choisi quatre leviers d’actions :

    Renforcer le maintien dans l’emploi, grâce à un accompagnement personnalisé permettant au collaborateur d’exercer son activité professionnelle dans les meilleures conditions ;

    Développer les compétences et l’employabilité, en offrant les mêmes opportunités de formation et d’évolution professionnelles à tous les salariés ;

    Diversifier les recrutements, grâce à des partenariats, modes de sourcing et types de contrat adaptés ;

    Enfin, amplifier le recours au secteur du travail protégé et adapté (STPA), pour favoriser l’insertion professionnelle et sociale de personnes qui ne peuvent travailler dans le milieu ordinaire.

    La politique Handicap du Groupe BPCE, définie et portée par ses dirigeants, bénéficie de l’engagement de nombreux acteurs : managers, filière RH, médecins du travail, assistantes sociales, et bien sûr référents Handicap.

    Cette dix-neuvième Semaine pour l’Emploi des personnes handicapées a permis de faire un zoom sur les deux leviers essentiels pour développer l’emploi des personnes handicapées : le recrutement et le recours au secteur du travail protégé et adapté.

    source actualitéhandicap