• Les paralysés de France vont porter plainte contre des enseignes emblématiques»

     

     

    INTERVIEW L'Association des paralysés de France (APF) en a marre de se montrer patiente, prévient Nicolas Mérille, son conseiller à l'accessibilité...

     

    Illustration fauteuil roulant.Illustration fauteuil roulant. - Jean-Philippe Ksiazek afp.com

    Propos recueillis par Céline Boff

    La date butoir est passée. Depuis le 27 septembre, les établissements recevant du public, qu’ils soient privés (médecin, commerçant...) ou publics (mairie, poste...), doivent être accessibles aux personnes handicapées ou avoir déposé leurs programmes de travaux pour le devenir. 20 Minutes fait le point avec Nicolas Mérille, de l’Association des paralysés de France (APF).

    Combien d’établissements ont-ils déposé leur programme de travaux ?

    Nous ne le savons pas. La délégation ministérielle à l’accessibilité doit nous communiquer ce chiffre dans les prochaines semaines. D’après le ministère des Affaires sociales, la France compterait un million d’établissements recevant du public (ERP), dont 300.000 seraient accessibles. Mais nous doutons de la véracité de ce chiffre, qui ne s’appuie sur aucun contrôle.

    Quelles actions allez-vous mener ?

    A partir de ce jeudi 1er octobre, chaque citoyen peut porter plainte contre un ERP n’ayant ni effectué de travaux d’accessibilité, ni déposé un dossier. La sanction prévue est une amende pouvant aller jusqu’à 45.000 euros pour un particulier et 225.000 euros pour une personne morale. Pour aider les citoyens à déposer plainte, nous publions un guide recensant neuf modèles de lettre type. L’APF compte également déposer en son nom plusieurs plaintes.

    Contre quels établissements ?

    Nous ne viserons pas des petits commerçants mais des enseignes emblématiques. Nous avons dans le viseur des complexes de cinéma, des chaînes de restaurant, des agences bancaires et des collectivités de plus de 50.000 habitants. Mais nous devons vérifier nos informations avant de les attaquer. Nous n’avons pas les moyens de déposer des milliers de plaintes, mais nous en déposerons une demi-douzaine d’ici à la fin de l’année.

    Le syndicat de médecins MG France demande un moratoire sur l’accessibilité des cabinets, mettant en avant la fragilité économique des généralistes. Le comprenez-vous ?

    Non et nous sommes furieux. La démarche de ce syndicat est abjecte. D’abord parce qu’il appelle ses adhérents à ne pas respecter la loi sur l’accessibilité alors qu’elle vise le public ayant le plus besoin de soins – le taux de prévalence du cancer du sein chez les femmes handicapées est par exemple deux fois supérieur au reste de la population. Ce n’est plus le serment d’Hippocrate, mais le serment des hypocrites ! Ensuite, MG France fait preuve de malhonnêteté en expliquant à ses adhérents que l’Etat veut les forcer à tout prix à devenir accessibles. C’est complètement faux puisqu’il existe des dérogations, notamment pour motif économique. Soyons clairs : si un gestionnaire n’a pas les moyens d’effectuer les travaux de mise en accessibilité de son bâtiment, il lui suffit de le justifier pour ne pas les réaliser.

    Les petits commerçants s’inquiètent également…

    L’APF a toujours été très claire : il est hors de question que des commerces mettent la clef sous la porte pour des questions d’accessibilité. Si nous nous montrons intraitables concernant le neuf, nous faisons preuve de pragmatisme pour l’ancien. Nous ne demandons pas à ce que tous les commerçants ou médecins deviennent accessibles, mais à ce que tous étudient la possibilité de le devenir. Comme je l’ai dit, des dérogations existent. Si un bâtiment ne peut pas être transformé pour des questions architecturales, patrimoniales ou économiques, il ne le sera pas.

    Vous avez l’air particulièrement remontés…

    Oui, nous le sommes. Planifiée dans la loi du 11 février 2005, l’accessibilité des lieux publics devait être opérationnelle le 1er janvier dernier. Or, en dix ans, pratiquement rien n’a changé et les délais sont encore repoussés. Ce qui était évident puisqu’aucune mesure budgétaire ni incitation fiscale n’a été mise en œuvre pour favoriser la transition. Résultat : nous en sommes à deux lois inappliquées en 40 ans. Est-ce normal que la majorité des bâtiments de la sixième puissance économique mondiale ne soient toujours pas accessibles à l’ensemble de la population ?

     

    source 20 minutes

  • EMBALLAGE PAQUETS CADEAUX 2015

     

    Cher(e) ami(e),

     

    L'Association des Paralysés de France de Vaucluse, recherche des personnes bénévoles pour la soutenir dans son action annuelle "Emballage de paquets cadeaux" qui se déroulera pour la 10 ème année consécutive à la Fnac du Pontet.

     

    La période retenue est la suivante:

     

    Du : Samedi 28 novembre au Samedi 26 décembre 2015

    9h30 à 14h30  -  14h30 à 20h30

     

    Que vous soyez disponible quelques heures, une demi-journée, une journée,...

    n'hésitez pas à nous contacter. Votre soutien nous sera d'une aide précieuse.

    Merci par avance.

     

     

    Association des Paralysés de France

    Délégation de Vaucluse

    72 boulevard Jules Ferry

    84000 AVIGNON

     

    Contact : Noëlle DELPY                          

    Tél : 04.90.16.47.40Fax : 04.90.16.47.49

    Mail : n.delpy.apf84@orange.fr

  • 19ème Semaine pour l'Emploi des personnes handicapées du 16 au 22 novembre 2015

     

     

     

     

    Cette année, l’Agefiph a choisi de communiquer sur le thème « nouveaux métiers, nouveaux horizons ! »

     

    Cette année, l’Agefiph a choisi de communiquer sur le thème « nouveaux métiers, nouveaux horizons ! »



    La 19ème semaine pour l’emploi des personnes handicapées se tiendra du 16 au 22 novembre 2015. Comme chaque année, l’Agefiph y participera, avec pour objectif, de sensibiliser le plus grand nombre au recrutement de travailleurs handicapés dans les secteurs privé et public.

    Cette année, l’Agefiph a choisi de communiquer sur le thème « nouveaux métiers, nouveaux horizons ! », c’est-à-dire de mettre en avant les « nouveaux » métiers offrant des opportunités d’emploi aux personnes handicapées.

    Le choix de la thématique fait référence au plan visant à élargir et diversifier l’offre des métiers proposés aux personnes handicapées et qui constitue un des engagements de l’Agefiph pris lors de la Conférence nationale du handicap fin 2014.

    Les métiers peuvent être « nouveaux » à plusieurs titres :

    Soit parce qu’ils sont émergents sur le marché de l’emploi ;

    Soit parce que des évolutions réglementaires, techniques ou pédagogiques ont permis à davantage de personnes handicapées d’y accéder ;

    Soit parce qu’il s’agit de métiers vers lesquels les personnes handicapées hésitent à s’orienter.

    Par ailleurs, l’Assemblée Générale de l’Agefiph s’est réunie, jeudi 10 septembre 2015, pour désigner sa nouvelle présidente. Il s’agit d’Anne Baltazar, élue pour une durée de trois ans. Secrétaire confédérale de Force Ouvrière (qu’elle a rejoint en 1986), en charge du Secteur Économie sociale - Égalité professionnelle - Handicap - Logement social – Diversité, elle est également membre du Conseil Economique Social et Environnemental. Anne Baltazar est informaticienne de formation.

    source ’Agefiph

  • Handicap : Paris promet de mettre les moyens !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Résumé : Paris déclare s'engager pleinement vers l'accessibilité universelle avec un nouveau train de mesures en faveur des visiteurs et résidents handicapés. Pour en faire une capitale exemplaire en vue des éventuels JO de 2024.

    Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 27-09-2015

    Réagissez à cet article !

     

    Anne Hidalgo et son adjoint en charge du handicap, Bernard Jomier, présenteront au prochain Conseil de Paris (du 28 septembre au 1er octobre 2015) leurs engagements en faveur de l'accessibilité universelle. Leur objectif : assurer l'égalité réelle entre les Parisiens, qu'ils soient ou non en situation de handicap, d'ici 2022. Le budget annuel consacré à ce secteur a plus que triplé, atteignant, en 2015, 331 millions d'euros. « Si Paris s'est pleinement saisie de cette question, les efforts à fournir restent importants. Cette politique ambitieuse en faveur des personnes en situation de handicap doit donc se poursuivre et s'accélérer », souligne Bernard Jomier. Dans le cadre du futur schéma départemental 2017-2022, l'élu annonce une série de mesures complémentaires. Elles visent à faire de Paris une ville exemplaire à l'échelle mondiale, notamment en vue des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

    1 – Priorité aux enfants autistes
    Grande priorité de ce mandat, les enfants parisiens autistes se verront offrir une solution de prise en charge à proximité de leur domicile. Encore malheureusement trop déficitaire, la prise en charge des enfants autistes est un chantier prioritaire, les parents ne devant plus être contraints de se tourner vers la Belgique. D'ici 2020, 353 places pour les enfants autistes seront ouvertes, et ce mouvement s'amplifiera davantage. Des logements sociaux situés à côté des établissements spécialisés seront mis à disposition pour les publics les plus autonomes. Ce travail important s'accompagnera d'initiatives complémentaires : accompagnement des associations, dépistage et prise en charge précoce de l'autisme, développement de véritables alternatives à la scolarisation si nécessaire.

    2 – Un volet handicap dans chaque projet
    Chaque nouveau projet structurant devra intégrer un volet handicap comprenant une analyse des besoins des personnes en situation de handicap et qui garantisse l'accessibilité universelle du programme.

     

    3 – 1 800 équipements recevant du public aménagés
    Près de 1 800 équipements recevant du public seront aménagés, dans le cadre d'un Agenda d'accessibilité programmée qui sera présenté d'ici le 1er octobre. Pour avancer rapidement, des solutions innovantes seront proposées. Des expérimentations en voirie seront lancées dès la fin de l'année 2015.

     

    4 – Des ambassadeurs de l'accessibilité
    Des ambassadeurs de l'accessibilité vont être créés. Ils accompagneront au quotidien les personnes en situation de handicap, sensibiliseront les acteurs économiques à la tenue de travaux d'accessibilité, et incarneront la ville inclusive et solidaire que l'Exécutif parisien souhaite construire.

     

    5 - Amélioration des délais de traitement des dossiers MDPH
    L'accès au droit et à l'information sera garanti pour les personnes en situation de handicap. A ce titre, l'amélioration des délais de traitement des dossiers à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) figure parmi les priorités. La Ville consacre déjà 52M€ par an à la Prestation de Compensation du Handicap (PCH).

     

    6 – Des places pour les adultes handicapés
    La prise en charge des adultes handicapés sera améliorée. Au-delà des 290 places mises en fonctionnement au titre du schéma en cours, 500 places supplémentaires seront ouvertes à horizon 2020.

     

    7 – De meilleures conditions d'accueil pour les enfants
    Les enfants en situation de handicap seront mieux accompagnés. Aujourd'hui, 500 enfants sont accueillis en crèche, 7.000 sont scolarisés en milieu ordinaire. Un travail sera mené avec l'Education nationale pour garantir l'attribution des assistants de vie scolaire (AVS) dès la rentrée des enfants.

     

     

    source handicap.fr

     

     

  • Emploi : les démarches et les formalités à entreprendre pour les travailleurs handicapés

     

     

     

     

    Démarches et les formalités...



    Retrouvez ci-dessous, l'ensemble des informations relatives aux démarches administratives concernant les travailleurs handicapés.

    Accidents du travail (AT)

    Agefiph

    Allocation aux adultes handicapés (AAH)

    Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA)

    Carte d’invalidité (CIN)

    Centres de distribution de travail à domicile (CDTD)

    Commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH)

    Déclaration annuelle obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés, des mutilés de guerre et assimilés (DOETH)

    Entreprises adaptées (EA, anciens ateliers protégés)

    Etablissement et service d’aide par le travail (ESAT)

    Garantie des ressources aux personnes handicapées

    Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH)

    Maladies professionnelles (MP)

    Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH)

    Rémunération des travailleurs handicapés

     

    source handicap infos

  • Transports: vers l'égalité Tarifaire?

     "Le coût pour les personnes handicapées du transport à la demande mis en place par une autorité organisatrice de transport ne peut être supérieur à celui applicable aux autres usagers dans un même périmètre de transport urbain." Comment comprendre cette disposition introduite dans le code des transports par la loi de ratification de l'ordonnance de réforme de l'accessibilité, et qui s'applique depuis le 7 août dernier ? Comme une obligation d'égalité tarifaire entre clients du même service de transport à la demande (TAD), ou celle d'aligner le prix du TAD sur celui du transport collectif ? A l'origine de cette disposition législative, la députée socialiste Bernadette Laclais répond clairement : "Cela s'entend quel que soit le mode de transport. Réduire cette disposition aux seuls TAD n'est pas l'esprit du législateur." Mais elle reconnaît que le Sénat ne voulait pas de cette disposition, alors que l'amendement défendu par Bernadette Laclais, qui était clair, a été modifié lors de la Commission Mixte Paritaire par un amendement du sénateur Les Républicains Philippe Mouiller adopté à la va-vite. Ce dernier a refusé de préciser son interprétation du texte mais, lors des débats, il défendait le maintien d'une tarification différenciée, et donc plus chère, des services de TAD pour personnes handicapées.

    Activiste reconnue, et représentante Départementale de l'Association des Paralysés de France en Haute Garonne, Odile Maurin est prudente quant à l'application de l'égalité tarifaire : "La question qui risque de se poser selon moi est de savoir si un transport adapté en porte-à-porte relève de la définition d'un transport à la demande. Si effectivement un service de transport adapté en porte-à-porte peut correspondre à la définition d'un transport à la demande, il ne faut pas oublier la notion de porte-à-porte qui est un service supplémentaire par rapport à un transport à la demande classique. Dans l'esprit des parlementaires qui ont ratifié l'ordonnance, il s'agissait vraisemblablement de calmer les associations en prévoyant la gratuité des services de transport adapté en porte-à-porte. Le problème c'est qu'en utilisant le terme de transport à la demande, je crains qu'ils ne soient passés à côté de l'objectif. Volontairement ou involontairement."

    Cette distinction se retrouve également dans le point de vue de l'un des principaux opérateurs en la matière, le groupe Keolis, filiale de la SNCF. Il répartit le TAD en deux catégories : une ligne qui n'est opérée que si un client le demande en contactant la compagnie locale, et le transport de porte-à-porte de personnes handicapées. "Dans la plupart des filiales, ajoute son porte-parole, le prix est identique au réseau urbain ou interurbain alors que son prix de revient est largement supérieur aux transports en commun. Dans certaines filiales le tarif est légèrement supérieur à un ticket unitaire avec toutefois une particularité : l'accompagnateur dans tous les cas est gratuit si nécessaire." Sauf que ce n'est pas l'opérateur qui fixe tarif et conditions d'accès, mais l'Autorité Organisatrice de transports.

     
     

    Avocate spécialisée en droit du handicap, Alexandra Grévin rappelle la définition légale du TAD: "Les services publics à la demande de transport routier de personnes sont des services collectifs offerts à la place, déterminés en partie en fonction de la demande des usagers et dont les règles générales de tarification sont établies à l'avance, et qui sont exécutés avec des véhicules dont la capacité minimale est fixée à quatre places, y compris celle du conducteur. Ces services peuvent être organisés pour des catégories particulières d'usagers."

    Elle rappelle que les Autorités Organisatrices doivent mettre en place des transports de substitution en cas d'inaccessibilité de points d'arrêt ou de réseau souterrain : "Les transports de substitution sont prévus aux articles L1112-4 et L1112-5 du code des transports. Dans ces deux cas, l'autorité organisatrice de transport doit mettre en place un service de transport adapté aux besoins des personnes handicapées ou à mobilité réduite. En application de l'article L.1112-4 du code des transports, le coût de ces transports de substitution pour les usagers handicapés ne doit pas être supérieur au coût du transport public existant. Le transport de substitution peut être organisé sous forme de transport à la demande. Je trouve la définition entre ces deux transports, TAD et substitution, assez ténue."

    L'égalité tarifaire existe d'ores et déjà dans quelques villes. A Rennes, dont le TAD est opéré par Keolis, elle est totale depuis le 1er janvier 2013, date d'entrée en vigueur de la nouvelle Délégation de service Public. "La DSP est unique, précise le porte-parole de Rennes Métropole, elle couvre les réseaux Star et Handistar. Les personnes aveugles ou en fauteuil roulant accèdent de plein droit." Les visiteurs et touristes également, en contactant Handistar au préalable pour satisfaire à quelques formalités, ce qui n'est pas si fréquent.

      Image : Véhicule Moovicité.

    Image : Véhicules PAM.
     

    En effet, si l'égalité tarifaire avec le transport collectif semble en bonne voie dans notre pays, chaque opérateur oblige à s'inscrire au service qu'il gère, il n'existe pas un droit d'accès reconnu nationalement, telle la possession de la carte d'invalidité. L'égalité tarifaire existe également, de longue date, à Grenoble, comme le précise Henri Galy, président du Comité pour le Droit au Travail des Handicapés et l'Égalité des Droits (CDTHED) : "Nous avons obtenu cette égalité tarifaire en janvier 2004. Dans l'agglomération grenobloise, l'usager handicapé achète rigoureusement les mêmes titres de transport que l'usager valide, qu'il s'agisse de tickets à l'unité, de carnets de tickets ou d'abonnements, etc. En outre, s'il est titulaire de la carte d'invalidité, alors il a droit au tarif réduit."

    En Seine-Maritime, l'égalité tarifaire existe dans les réseaux urbains et interurbain : "Pour l'agglo du Havre ou CODAH, le tarif du service Mobi'Fil est le même que pour les lignes ordinaires, explique Michel Pons, président de la Coordination Handicap Normandie. En ce qui concerne l'agglo de Dieppe, le tarif du TAD est de 1,10€ pour toutes les personnes quelle que soit leur situation. En revanche le Pass annuel, gratuit pour les personnes handicapées de Dieppe et Rouxmesnil-Bouteilles, ne donne pas accès au TAD. Pour le département de Seine-Maritime, le tarif de Minibus 76 est le même que les lignes régulières mais ce service n'intervient qu'en dehors des trois grandes agglo (Rouen, Le Havre, Dieppe) ce qui rend compliqué son utilisation pour les PMR. D'une manière générale, j'entends, notamment sur Rouen, qu'il est efficace pour ceux qui l'utilisent régulièrement (aller au travail par exemple) mais vite indisponible pour les occasionnels. Par ailleurs, si chaque territoire a globalement mis en place ce service, il est compliqué, pour ne pas dire quasi impossible de se déplacer d'un territoire à l'autre. Reste la question des horaires pour aller et surtout revenir d'un spectacle." L'accessibilité tarifaire ne fait pas tout, un TAD doit être organisé pour répondre à la réalité des besoins de la clientèle.

    Et en Ile-de-France ?

    Régis par le Syndicat des Transports d'Ile-de-France (STIF), huit TAD PAM desservent les départements franciliens à des tarifs élevés, assez identiques d'un département à l'autre. Ils effectuent plus de transports que l'ensemble des autres TAD de France. Si les prix sont répartis en quatre tranches de nombres de kilomètres parcourus, le Conseil Départemental de Seine-et-Marne subventionne les trajets courts et moyens, de même que celui du Val-de-Marne : dans ce département, le tarif est assez proche du coût du ticket de bus mais forcément supérieur aux formules d'abonnement. Mais dans les autres départements (Paris, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val d'Oise), il faut avoir les moyens pour utiliser PAM : un trajet court coûte l'équivalent de cinq tickets de bus, dix trajets courts ou un aller-retour en grande banlieue reviennent plus cher que l'abonnement mensuel Pass Navigo ! L'alignement tarifaire ferait réaliser plus de 250€ d'économie mensuelle à un salarié handicapé utilisant quotidiennement un PAM pour se rendre à son travail. Fidèle à sa politique particulière de communication, le STIF refuse d'indiquer quand il demandera aux opérateurs d'aligner leurs tarifs sur ceux du réseau RATP-Transilien-Optile, et l'un de ses porte-parole glisse même qu'il pourrait ne pas respecter la loi, soulevant un problème juridique d'application... Vice-Président du STIF et Président de la commission transports du Conseil Régional Ile-de-France qui cofinance les PAM, Pierre Serne a un autre avis : "Les services de la région ont été surpris comme tout le monde par cette disposition votée par amendement sans discussion préalable avec les autorités organisatrices de transport. Les services juridiques et financiers sont en cours d'évaluation de ce que ça pourrait impliquer en Île-de-France. A ce stade, avec une évaluation grossière, le coût supplémentaire pour les collectivités locales franciliennes financeuses de PAM pourrait s'élever à 3 millions d'euros pour un système dont le financement est déjà compliqué. Cela dit, bien entendu nous nous conformerons aux textes en vigueur." Sera-t-il suivi par le STIF, qui fonctionne en autonomie techno-bureaucratique capable de s'affranchir de la tutelle politique ? Rien n'est moins sûr, la nouvelle disposition est en cours de dissection administrative. "Je vais demander au ministère des transports quelle interprétation pourrait être faite de ce texte, s'inquiète la députée Bernadette Laclais. Je veillerai à son application même s'il faut à nouveau amender le texte." Affaire à suivre...

    source Yanous

  • Actualités du handicap

     

    Les CLIS deviennent ULIS, élèves handicapés mieux intégrés ?

     

    Source : informations.handicap.fr

    Elles s'appelaient CLIS (Classes pour l'inclusion scolaire) ; des unités au sein des écoles dédiées aux élèves handicapés. Des « classe à part » qui ne satisfaisaient qu'en partie au principe d'inclusion. A compter du 1er septembre 2015, elles seront donc remplacées par des ULIS (Unités localisées pour l'inclusion scolaire), déjà en vigueur dans les collèges et lycées. Ainsi, les élèves porteurs de handicap seront scolarisés dans des petites unités comprenant au maximum 12 élèves, encadrés par des enseignants spécialisés, mais, pour certains enseignements, ils seront intégrés à une classe ordinaire avec un accompagnement spécialisé en fonction de leurs besoins. L'unité localisée n'intervient donc qu'en soutien, permettant, le plus souvent, la scolarisation avec les autres élèves. Priorité est donnée au « regroupement ». Cette mesure répond ainsi aux préconisations de la loi handicap de 2005 qui précise « que le parcours de formation des élèves en situation de handicap doit se dérouler prioritairement en milieu scolaire ordinaire ». Lire la suite ...

    source site MDPH

  • L'obligation de reclassement de l'employeur en cas d'inaptitude

     

    http://vos-droits.apf.asso.fr/images/loupe.jpg

     

     

     L’obligation de reclassement de l’employeur en cas d’inaptitude

     

     

    Une visite médicale de reprise est obligatoire lorsque l’absence pour maladie ou accident non professionnel, accident du travail qui a duré au moins 30 jours ou après une absence pour cause de maladie professionnelle. Cette visite a pour objet d’apprécier l’aptitude du salarié à reprendre son ancien emploi, la nécessité d’une adaptation des conditions de travail ou d’une réadaptation du salarié.

     

     

    Si le salarié, lors de cette visite médicale de reprise, est déclaré apte par le médecin du travail, il retrouve son emploi précédent, éventuellement avec certains aménagements.

     

    Sauf si le maintien du salarié à son poste entraîne un danger immédiat pour sa santé ou celle des tiers, le médecin du travail ne peut constater l’inaptitude du salarié qu’après une étude du poste et des conditions de travail dans l’entreprise et deux examens médicaux espacés de 2 semaines.

     

    L’inaptitude constatée par le médecin du travail peut être un motif légitime de licenciement. Toutefois, avant de procéder à un tel licenciement, l’employeur doit avoir préalablement satisfait à son obligation de reclassement.

     

    La proposition de reclassement doit être précise et se faire de bonne foi.

     

    L’employeur doit proposer au salarié un poste approprié à ses nouvelles capacités, au besoin en mettant en œuvre des mesures telles que mutation, transformation de poste de travail ou aménagement du temps de travail et si besoin à l’intérieur du groupe auquel appartient l’entreprise. Il doit tenir compte des propositions du médecin du travail.

     

    Si l’employeur ne remplit son obligation de reclassement, le licenciement est sans cause réelle et sérieuse.

  • La prise en charge par l'assurance maladie de l'achat de mon fauteuil roulant

    La prise en charge par l'assurance maladie de l'achat de mon fauteuil roulant

    http://vos-droits.apf.asso.fr/images/loupe.jpg

     

     

     La prise en charge par l’assurance maladie de l’achat de mon fauteuil roulant

     

     

     La prise en charge des fauteuils roulants est subordonnée :

     

    • à une prescription médicale détaillant éventuellement le modèle du fauteuil roulant ainsi que les adjonctions et les options. La prise en charge des réparations d'un fauteuil roulant pour personne en situation de handicap physique, qui a obtenu la prise en charge de son achat selon les modalités précisées ici, est assurée sur présentation de la facture détaillée sans nécessité d'une prescription médicale préalable

     

    • à un contrôle de la conformité du véhicule aux spécifications techniques par un laboratoire compétent et indépendant

     

    • à l'existence, pour les véhicules pour personnes en situation de handicap physique fabriqués en dehors de l'Union Européenne, d'un distributeur implanté dans l'Union Européenne capable d'assurer un service après-vente effectif sur le territoire français

     

    • à une entente préalable de la caisse d’assurance maladie, pour certains fauteuils. En effet, la prise en charge des fauteuils roulants inscrits sur la LPP peut être subordonnée à une entente préalable donnée après avis du médecin-conseil. L'accord de l'organisme est acquis à défaut de réponse dans le délai de quinze jours qui suit la réception de la demande d'entente préalable

     

    o  Fauteuils roulants manuels : la prise en charge n’est pas soumise à une demande d’entente préalable, à l’exception des véhicules pour handicapé physique, fauteuil roulant à propulsion manuelle évolutif pour jeunes enfants à partir de 18 mois qui y sont soumis

     

    o  Fauteuils roulants électriques et fauteuils verticalisateurs: la prise en charge est soumise à une demande d'entente préalable

     

    • à un essai préalable, pour les fauteuils roulants électriques et fauteuils roulants verticalisateurs. Leur prise en charge est assurée :

     

    o   après réalisation d'un essai préalable effectué par une équipe pluridisciplinaire constituée au minimum d'un médecin de médecine physique et de réadaptation aidé d'un kinésithérapeute ou d'un ergothérapeute

     

    o   et après fourniture d'un certificat de ce médecin attestant l'adéquation du fauteuil au handicap du patient, précisant que les capacités cognitives du patient lui permettent d'en assurer la maîtrise, et mentionnant les caractéristiques que doit avoir le fauteuil, et tout particulièrement le type d'assise ainsi que le type de commande

     

    Cet essai préalable est réalisé pour toute première mise à disposition du fauteuil et, en cas de renouvellement, seulement lorsqu'il y a changement de type de fauteuil.

     

    A ces conditions administratives, s’ajoutent des conditions médicales propres à chaque type de fauteuil.

     

    A noter :

    Aucune disposition du code de la sécurité sociale et de la liste des produits et prestations n’interdit expressément la prise en charge de deux fauteuils roulants.

    Les tribunaux disposent en général que «  l’acquisition de deux fauteuils dont la complémentarité est indiscutable, ne constitue pas un double emploi et ne saurait dès lors être assimilée à une double attribution de deux objets identiques de grand appareillage, chacun des deux fauteuils ayant sa fonction propre et étant adapté à un usage différent ».

     

  • Les Trophées jeunesse APF - Malakoff Médéric

     

     

    A Dijon, pendant Planet'AIR s'est déroulée la première nuit des Trophées jeunesse APF!!!!

    Cette soirée visait à mettre en lumière les 5 lauréats des Premiers Trophées Jeunesse APF organisés grâce au soutien de Malakoff Médéric et de Showroom Privé !

    Voici les 11 projets retenus pour les Trophées... et pour ceux qui ne connaissent pas les gagnants, on vous dit à demain  !!!!

     

    source APF

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