• Un passager handicapé accuse la SNCF de discrimination

    Un étudiant handicapé a porté plainte contre la SNCF. Il déplore les conditions dégradantes dans lesquelles l’inaccessibilité des trains le contraint à voyager.

    Kévin Fermine en a marre d’être « maltraité » par la SNCF. Cet étudiant en droit de 25 ans, se déplaçant en fauteuil roulant électrique, a donc porté plainte pour discrimination, auprès du procureur de la République de Toulouse. Il a également saisi le tribunal administratif, vient-il de faire savoir dans un communiqué de presse.

    « Je me suis senti humilié. »

    « Je voyage très fréquemment dans des trains inaccessibles, explique le Toulousain Kévin Fermine. Faute de place adaptée, je me retrouve au milieu du passage, ce qui oblige les autres passagers à m’enjamber. » Autre grief : l’impossibilité de se rendre aux toilettes, trop étroites. « Imaginez, dans ces conditions, un voyage entre Toulouse et Paris. Six heures, lorsqu’il n’y a pas de retard. Il m’est déjà arrivé de ne pas pouvoir me retenir. Je me suis senti humilié. »

    Aller au wagon-restaurant est tout aussi impossible. « Les allées ne sont pas assez larges pour que je puisse y passer avec mon fauteuil roulant. Ou bien alors le bar se trouve à l’étage. » Quant aux boutons d’assistance, « ils sont très souvent désactivés », déplore-t-il.

    Une colère légitime, des poursuites peu susceptibles d’aboutir

    « Je veux que la justice reconnaisse qu’il n’est pas possible de maltraiter de cette façon les personnes en situation de handicap, alors que nous sommes tous des citoyens égaux, libres de se déplacer », insiste-t-il.

    Même si sa colère est plus que légitime, ses chances de voir ses recours aboutir s’avèrent minces. La loi précise en effet que seules les rames neuves doivent être accessibles aux personnes handicapées. Il n’existe aucune obligation pour le matériel déjà en service avant 2015, sauf s’il fait l’objet d’une « modification substantielle ».

    Des gares mises aux normes au plus tard en 2024

    Pour les gares, c’est la réglementation sur les établissements recevant du public qui s’applique. Leurs gestionnaires sont donc tenus de les rendre accessibles dans le délai accordé lors de l’approbation de leur agenda d’accessibilité programmée (Ad’ap).

    Deux secrétaires d’État et le président de la SNCF ont officiellement signé l’Ad’ap des services ferroviaires nationaux, fin novembre 2016.  Les travaux de mise en accessibilité des 160 plus grandes gares françaises s’étaleront, en toute légalité, jusqu’en 2024. Kévin Fermine n’entend pas se montrer si patient.

    « Impossibilité de fait de voyager en train. »

    « La loi de 2005 avait laissé un délai de 10 ans à la SNCF pour mettre ses équipements en parfaite conformité, argumente Pascal Nakache, son avocat. Nous considérons que les délais supplémentaires accordés par la suite aboutissent à une impossibilité de fait pour les personnes à mobilité réduite de voyager en train. Nous envisageons, le moment venu, de soulever une question prioritaire de constitutionnalité pour nous opposer à l’invocation d’une législation laxiste.

    Source : faire face

  • Autisme Asperger: un roman policier qui sort du rang

    Identités contraires : Un roman policier dont l’un des héros souffre d’autisme Asperger

    Nous ne vous présentons pas souvent de thrillers, du fait que le handicap y est encore assez peu représenté dans ce type de romans, mais en voici un qui vaut le détour et qui saura vous captiver dès les premières pages. Son auteur, Olivia Cattan, est maman d’un enfant autiste asperger et créatrice de l’association SOS Autisme France. Elle est également journaliste et elle a fondé l’association féministe « Paroles de femmes ».

    Sarah Keller mène une existence paisible jusqu’au jour où son rédacteur en chef l’envoie interviewer Adrian Shek. Ce célèbre architecte connaît une ascension fulgurante malgré son handicap, il est ce qu’on appelle un autiste Asperger. Lorsque Sarah le rencontre, elle tombe sous le charme de cet homme fascinant, érudit et charismatique. Mais il la quitte précipitamment, oubliant un petit carnet rouge que la journaliste ne peut s’empêcher d’ouvrir. Le malheur semble alors s’abattre sur Sarah, qui n’aura d’autre choix que de mener sa propre enquête pour comprendre qui est vraiment Adrian Shek…

    « Il pleuvait des cordes dehors et la nuit commençait à tomber. Sarah détestait la pluie et serra les dents en maudissant son rédacteur en chef. Le taxi l’attendait un peu plus bas et elle s’engouffra rapidement dans la voiture. « 33 rue Cambon, s’il vous plaît ». Elle alluma sa tablette et se mit à lire à haute voix la page de son prétendu admirateur. « Adrian Shek est un architecte d’origine tchèque. Après avoir perdu sa sœur jumelle très jeune dans un accident de voiture, il est interné plusieurs mois dans un hôpital psychiatrique. Ce qui ne l’empêche pas de devenir un élève brillant et d’obtenir son baccalauréat avec mention quelques années plus tard. Souffrant de syndrome d’Asperger, il a écrit de nombreux ouvrages sur l’architecture, ses voyages, son autisme diagnostiqué tardivement. Polyglotte, il parle huit langues dont de nombreuses langues orientales » …

    « Identités contraires », Olivia Cattan, HC éditions, 270 pages, 19 euros.

     

    Source : Handirect 

  • Auxivision facilite le quotidien des personnes déficientes visuelles

    Simplifier le quotidien des personnes déficientes visuelles et de leurs aidants : Tel est l’objectif de l’application Auxivision qui leur est dédiée.

    Créée par Dowino, studio de création numérique lyonnais et Streetlab, filiale de l’Institut de la Vision, Auxivision est la première application communautaire regroupant toutes les informations essentielles pour les personnes déficientes visuelles et leurs aidants.

    « Comment retirer de l’argent au distributeur avec un handicap visuel ? Comment identifier et choisir ses vêtements ? Ces gestes simples du quotidien deviennent peuvent s’avérer particulièrement compliqués à effectuer pour une personne déficiente visuelle. Le rôle des proches est primordial mais l’absence ou le manque de formation peut accroître leurs difficultés », commentent les créateurs d’Auxivision.

    Ainsi l’appli donne accès à des contenus rédigés et mis à jour par des experts de l’Institut de la Vision de Paris, l’un des plus importants centres de recherche européens spécialisé dans les maladies de la vision. Elle propose également un espace forum, où les utilisateurs peuvent partager leurs conseils et retours d’expérience sur des problématiques du quotidien, ou solliciter l’aide de la communauté. Ils peuvent aussi poser ses questions à des spécialistes sélectionnés et invités par StreetLab.

    Auxivision est totalement paramétrable en matière d’accessibilité visuelle (contrastes et taille des caractères). Elle est compatible avec les logiciels courants de synthèse vocale, et accessible sur tablettes et smartphones.

    Source handirect 

  • MODIFICATION DE DATES : REPAS PARTAGE

    Chers adhérents,

    Je vous informe que le repas partage prévu le mardi 7 mars sera reporté au vendredi 10 mars.

     

    RAPPEL:

    Le prochain repas partage sera le mardi 7 février.

    La prochaine sortie sera le jeudi 2 février pour une après-midi shopping sur Avignon.

     

    On vous attends nombreux !

    Bonne journée, à bientôt :)

  • Picto travel : un moteur de recherche de lieux accessibles en France

    50 000 lieux répertoriés et accessibles en France : voici l’offre du nouveau site Picto travel. Selon son handicap, l’internaute peut cibler sa recherche et même se constituer un carnet de voyage avec ses bonnes adresses.

    Vous aviez déjà surfé sur Accessible.net, Jaccede.com ou encore Wheelmap.org. Mais connaissez-vous Pictotravel.fr ? Ce site permet de faciliter les déplacements des personnes concernées de près ou de loin par tout type de handicap. Qu’il s’agisse d’un handicap moteur, psychique, sensoriel ou passager. Mais aussi d’obtenir des renseignements sur les organismes pouvant leur venir en aide.

    Transports, activités de loisirs, hébergements, restaurants et services : près de 50 000 lieux y sont ainsi répertoriés. Les utilisateurs peuvent filtrer leur recherche en fonction de leurs difficultés, les différents handicaps étant identifiables via un pictogramme reconnaissable par tous.

    L’accessibilité de proximité et interactive

    Le fonctionnement de ce moteur de recherche communautaire est on ne peut plus simple. Une fois la destination saisie, l’internaute découvre, en fonction de son handicap, ce qui est accessible à proximité du lieu où il souhaite se rendre. Page de présentation avec plan de situation, photos, descriptifs : tout y est.

    De plus, il peut s’inspirer des choix et recommandations des autres utilisateurs en consultant leurs commentaires. Une réseau de renseignements interactif donc. Ensuite, il lui suffit juste de contacter directement les prestataires de son choix via Picto travel. Last but not least, il peut enregistrer ses recherches dans des carnets de voyage afin de conserver ses bonnes adresses.

    Source : faire face 

  • Participez à « l’agora du XXIe siècle » avec Stades Citoyens !

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    L’APF soutient le pari de l’association Stades Citoyens : réunir 80 000 personnes au Stade de France pour une "agora du XXIe siècle » le 22 avril prochain.

    Une initiative dans le même esprit que la démarche participative #2017Agirensemble lancée par l’APF qui donne la parole aux citoyennes et citoyens pour une société solidaire et ouvertes à toutes et tous.

    Pour s’inscrire à l’évènement, cliquez ici

    Pour en savoir plus :

    Source de l'article : reflexe-handicap

  • Sessions d'informations au FAM la Garance

    Bonjour à tous !

     

    Le FAM la Garance organise 4 sessions d'information GRATUITES sur la SEP (sclérose en plaques), SLA (sclérose latérale amyotrophique) et la maladie de Huntington.

    Elles se déroulerons les vendredis suivant à 14h00; 195 impasse des Hauts Mûriers 84210 ALTHEN DES PALUDS

    - 10 février

    - 28 avril

    - 29 septembre

    - 8 décembre

    Pour plus d'informations vous pouvez les contacter au 04 90 37 21 84 et par mail : secretariat@lagarance84.fr

  • Cinéma : des films plus accessibles au public non-voyant?

    Pour améliorer l'accessibilité des films, la Fondation VISIO, qui développe de nouvelles solutions d'assistance à la vie quotidienne des personnes aveugles ou malvoyantes, décernera un prix spécial à l'occasion du festival de cinéma Premiers plans d'Angers, du 20 au 29 janvier 2017. En France, c'est la première fois qu'un  jury sera exclusivement composé de personnes déficientes visuelles parrainées par des professionnels du secteur.

    Un soutien financier

    Ce prix vise avant tout à encourager l'accès à la culture pour les personnes porteuses d'un handicap visuel. À hauteur de 3 800 €, il financera la mise en audiodescription d'un film dont le scénario aura été primé lors de l'édition 2017 du festival. Le réalisateur-producteur lauréat bénéficiera également du soutien du CNC (Centre national du cinéma), qui accordera une subvention de 50% des frais de mise en audiodescription.

    Trop peu d'audiodescription

    Cette initiative vise également à sensibiliser le monde du cinéma à la prise en compte du public de personnes aveugles ou malvoyantes qui, souvent, ne peut s'y rendre faute de films audiodécrits. En France, 3,1 millions de personnes sont déficientes visuelles ; 210 000 d'entre elles sont malvoyantes profondes et 70 000 sont aveugles.

    Source: Handicap.fr

  • Des lames de carbone prêtées aux enfants amputés

    Elle porte bien son nom : Lames de joie. Cette association, créée en 2016 à Berck-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, permet à de jeunes amputés de pratiquer leur sport favori.

    Durant toute leur croissance, elle leur remet gratuitement des lames de carbone, valant habituellement 3 000 à 4 000 euros l’unité et devant être changées au fur et à mesure de leur croissance. Et ce sans aucune caution. C’est dire l’avantage, notamment financier, que les familles tirent de cette initiative !

    Une association et une fondation main dans la main

    Cette dernière est à mettre au crédit de deux hommes : un chef d’entreprise, Jean-Marc Lamblin, président de l’association, et un médecin, Frédéric Charlaté, qui travaille avec des enfants amputés à la fondation Hopale de Berck.

    L’activité de l’association est financée par des dons reversés à ladite fondation. Fondation qui stocke le matériel et le fait parvenir aux prothésistes en faisant la demande. À ce jour, huit enfants en ont déjà bénéficié. Ce n’est qu’un début.

    Source : 20minutes.fr et Handirect 

  • Faire de Lyon la première métropole aidante de France

    La construction d’une maison de répit débutera à Lyon en mars 2017. Ce sera la première pierre d’un dispositif plus large baptisée « Métropole aidante ».

    Les 5 et 6 décembre derniers, la Fondation France Répit a organisé à Lyon la seconde édition des Rencontres francophones sur le répit. Un événement biennal destiné à réunir l’ensemble des acteurs concernés pour échanger et développer des pistes de réflexion pour l’avenir. Nous sommes allés à la rencontre d’Henri de Rohan-Chabot, délégué général de la Fondation France Répit.

    Quels sont les objectifs des Rencontres francophones sur le répit ?

    L’objectif est de réunir des aidants familiaux et professionnels autour de la question de l’accompagnement et des 9 millions de personnes en France qui prennent soin à domicile d’un proche malade, dépendant, en situation de handicap. Ceux qu’on appelle les aidants et qui ont besoin d’un accompagnement renforcé par rapport à ce qui existe aujourd’hui tant les situations d’épuisement sont fréquentes et appellent des réponses nouvelles. Le but est donc de réunir, une fois tous les deux ans, l’ensemble des acteurs – collectivités territoriales, associations de patients, gestionnaires d’établissements médico-sociaux ou sanitaires, familles concernées – faire progresser ensemble la cause du répit.

    Quelles ont été les particularités de cette seconde édition ?

    Cette édition proposait de grandes conférences animées par des orateurs reconnus dans leurs disciplines – notamment Pascal Jacob, les Professeurs Régis Aubry et Charles Gardou –  qui viennent apporter une approche anthropologique, sociologique ou philosophique. Nous avons également proposé huit ateliers thématiques, qui étaient eux très ancrés dans la réalité des offres de répit et d’accompagnement ; et des cafés du répit où nous avons abordé avec les familles la question du répit en lien avec le handicap, le cancer, l’autisme et la maladie d’Alzheimer. D’autres choses sont venues compléter, notamment le studio de la radio Vivre FM qui a été installé dans les coulisses des rencontres pendant deux jours avec 6 heures de grand direct. Nous avons aussi installé une salle de projection et un espace d’exposition avec une vingtaine de stands présentés. Tout cela a créé un grand carrefour où l’on s’est retrouvés, issus d’horizons différents mais mobilisés par la même problématique, pour essayer de réfléchir, d’échanger, de regarder ce que font les uns les autres. Nous avons eu 350 inscrits sur les deux jours.

    Aujourd’hui où en est-on en France par rapport au thème du répit ?

    Je pense que depuis deux ans, les choses ont progressé dans la prise de conscience. Les pouvoirs publics, au plus haut sommet de l’État – au Ministère de la santé – ont bien compris que si on veut que le domicile tienne il faut le soutenir (dans un contexte de virage ambulatoire on renvoie les gens chez eux assez vite après leur hospitalisation, ce qui est aussi une demande des familles). Si on ne soutient pas ce domicile, il y a des dégâts collatéraux qui sont terribles pour les proches, les aidants, les parents, les enfants, les conjoints… et cela a des impacts très forts sur la vie sociale, familiale et professionnelle. Donc notre système de santé, qui a engagé le virage ambulatoire, doit maintenant consolider le domicile pour permettre aux familles de tenir et que cette prise en charge à domicile soit soutenable dans la durée.
    Par ailleurs, plusieurs textes législatifs sont intervenus : Plan Maladies Neurodégénératives, Plan Cancer renouvelé récemment, loi d’adaptation de la société française au vieillissement de fin 2015. Ces trois textes, au moins, se préoccupent de la question des aidants et instaurent un droit au répit et un statut pour les aidants. On voit bien qu’on passe progressivement de la prise de conscience aux premières mesures. Il n’empêche que les décisions qui ont été prises sont des gouttes d’eau dans l’océan de souffrance des aidants. Les droits ne sont limités qu’à un tout petit nombre de personnes et de situations. Le statut des aidants… il n’y en n’a pas vraiment. Un congé pour les proches aidants a été instauré mais il remplace en fait un congé d’accompagnement qui préexistait. Donc des mesures sont prises, mais il n’y a pas de plan d’ensemble. Nous appelons, avec d’autres, à la mise en place en France, non pas d’un petit bout de répit dans le plan Cancer ou Alzheimer, mais d’un plan qui soit transversal : un vrai plan national de répit, et c’est une urgence pour notre pays dans lequel 9 millions de personnes sont aidantes, et pour certaines en grande souffrance. On a besoin que ces aidants, dans leur ensemble, quelle que soit la situation clinique de leur proche ou son âge, puissent bénéficier de temps de pause ou d’accompagnement pour mieux vivre ces épreuves de la vie qui les touchent.

    Pour lire l'article dans son intégralité : http://www.handirect.fr/faire-de-lyon-premiere-metropole-aidante-de-france/

    Source : Handirect