• Conférence sociale : le Collectif ALERTE obtient trois avancées

     

    conférence sociale, alerte, interassociatif, collectif alerteLors de son discours de clôture de la conférence sociale du 19 octobre, qui marque un moment important pour le dialogue social dans notre pays, le Premier ministre a, parmi ses annonces, fait siennes trois propositions que le Collectif ALERTE - dont l'APF fait partie - avait auparavant présentées aux partenaires sociaux et au gouvernement.

    Le Premier ministre a proposé que le compte personnel d’activité soit abondé pour les personnes moins qualifiées. Sur ce terrain, il invite les partenaires sociaux à engager rapidement des discussions interprofessionnelles pour définir le calendrier et la méthode de mise en place de ce compte.

    La deuxième proposition d’ALERTE reprise par le Premier ministre est l’abondement du compte personnel de formation des demandeurs d’emploi longue durée au-delà des 100 heures mobilisables aujourd’hui.

    La troisième proposition retenue est la pérennisation en 2016, à l’issue de l’expérimentation qui doit être lancée, de la nouvelle prestation de « suivi dans l’emploi » mise en œuvre par Pôle emploi pour ce public.

    Des avancées à souligner certes mais qui, au regard de la situation actuelle de l'emploi des personnes en situation de handicap, ne peuvent contenter l'APF.

    Pour télécharger le communiqué, cliquez ici

  • Mise en accessibilité du Pont d'Avignon

     

     

    AFP Photo/ Boris HORVAT

    Photo AFP/ Boris HORVAT

     

    Le Pont d'Avignon est désormais accessible aux personnes en fauteuil roulant!

    Suite aux travaux qui ont duré près de 7 mois, l'inauguration s'est déroulée le Mardi 07 Octobre 2015. Voir les deux liens suivants

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    source APF

  • trait Un « livre noir » dénonce l'exil des personnes handicapées françaises en Belgique

     

     

     

     

    En 2013, 139 établissements belges accueillaient exclusivement des patients français.

     

    En 2013, 139 établissements belges accueillaient exclusivement des patients français.



    Ils sont autistes, polyhandicapés ou souffrent de maladies rares. Plus de 6 500 enfants et adultes sont «exilés» en Belgique faute de structures adaptées en France, une situation dénoncée par une fédération d’associations dans un «livre noir du handicap».

    "Nos concitoyens en situation de handicap, et notamment les plus sévèrement atteints, sont bannis de notre République, et aujourd'hui cela prend des proportions inacceptables", dénonce Christel Prado, présidente de l'Unapei, soulignant que le retard français remonte à "des décennies".

    Pour que ces 1 500 enfants et 5 000 adultes puissent grandir et vivre à proximité de leurs familles, cette union d'associations de personnes handicapées mentales et leurs familles demandent la création de places en France, alors que l'Assemblée commence à examiner le projet de budget 2016 de la Sécurité sociale.

    On a renoncé à le ramener...

    Car le manque d'établissements spécialisés pèse lourdement sur les proches. Keltoum Bensalem, qui habite près de Lille, a un fils de 19 ans, Ryad. Diagnostiqué autiste tardivement, après avoir été déclaré "sourd profond", il a été pris en charge jusqu'à 16 ans en "semi-externat" dans une structure pour déficients auditifs à proximité, mais pas adaptée à ses besoins, a-t-elle relaté à l'AFP. Puis, "on nous a demandé de trouver un nouvel établissement". La famille a cherché en vain une solution pour que Ryad reste près d'elle : "On a visité des instituts en France, des structures limitrophes en Belgique qui ressemblaient à des mouroirs, on a même commencé à envisager un hôpital psychiatrique."

    Depuis trois ans, Ryad est dans un établissement belge, près de Liège, à 200 kilomètres de chez lui, où il semble "apaisé". "Il ne mord plus, ne frappe plus, ne se déshabille plus." Mais le problème est l'éloignement. "Au début, on allait le chercher pour le week-end, mais il ne dormait pas, et on avait peur de détruire les progrès faits pendant la semaine. On a renoncé à le ramener pour une seule journée, car cela nous faisait 800 kilomètres d'allers-retours. Alors on va le voir une fois tous les 15 jours. Comme on ne peut l'amener nulle part, on reste enfermés avec lui quelques heures dans la voiture."

    D'autres familles vivent encore plus loin (plus de 4 000 ne sont pas "frontalières" selon l'Unapei), et la qualité des établissements d'accueil belges est très variable. Depuis un accord franco-wallon entré en vigueur en mars 2014, des inspecteurs français peuvent y effectuer des contrôles.

    Taxer les cigarettes électroniques

    La semaine dernière, la secrétaire d'État aux personnes handicapées, Ségolène Neuville, a annoncé le déblocage de 15 millions d'euros supplémentaires en 2016 pour créer des places dans des établissements existants en France, et développer des services à domicile. Une annonce saluée par l'Unapei, mais à relativiser au regard des "250 millions d'euros" déboursés chaque année par l'assurance maladie et les départements français pour financer la prise en charge en Belgique.

    L'Unapei demande que ces sommes soient redirigées vers le financement d'établissements en France, et propose en complément d'instaurer une taxe sur les cigarettes électroniques, qui pourrait selon elle rapporter 90 millions d'euros par an. Car les besoins sont énormes. Outre les "6 500 personnes exilées en Belgique", la France compte "plus de 47 000 personnes" sans solution d'accueil, qui vivent au domicile de leurs parents ou dans des structures inadaptées, souligne Mme Prado.

    "On veut une vie"

    Certaines familles ont pris la voie des tribunaux. La justice a ainsi reconnu cet été des "carences" de l'Etat et accordé jusqu'à 70 000 euros de dédommagements à sept familles soutenues par l'association Vaincre l'Autisme, dont deux qui avaient dû envoyer leurs enfants en Belgique. Mais "ce ne sont pas des indemnités qu'on veut pour nos enfants, c'est une vie", souligne Mme Prado.




    source handicapinfos

  • Adaptation de la société au vieillissement : l'avis de l'APF pour la seconde lecture au Sénat

     

    Après son passage en seconde lecture à l'Assemblée nationale en septembre dernier, le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement va passer dans les prochains jours en seconde lecture au Sénat.

    En vue de sa discussion le 21 octobre en commission des affaires sociales du Sénat et en séance le 28 octobre, l’APF vient d’adresser son avis à tous les sénateurs.

    Pour lire l'avis de l'APF, cliquez ici.

     

    source APF

  • Et si nous allions faire un tour sur le site de Madame Najat Vallaud Belkacem ?

     

     le site: www.najat-vallaud-belkacem.com.

     

     Trois textes y sont présentés pour améliorer l’accueil des élèves en situation de handicap à l’école.

     

    -      A partir de la rentrée, l’ensemble de ces dispositifs collectifs (CLIS et ULIS) prendront le nom d’ULIS : ULIS école, ULIS collège, ULIS lycée, ce qui permettra une meilleure lisibilité pour les familles.

     

    -      La procédure de demandes d’aménagement des examens et concours de l’enseignement scolaire pour les candidats en situation de handicap sera améliorée pour permettre d’anticiper au mieux la mise en œuvre des aménagements souhaités, pour un plus grand confort des candidats.

     

    -      Les conditions dans lesquelles les candidats pourront avoir recours à une assistance humaine ou technique sont précisées notamment les conditions dans lesquelles les candidats pourront avoir recours à une assistance humaine ou technique dans le respect du principe d’égalité entre tous les candidats sont mieux définies.

     

    Incontestablement, toutes les avancées vers une école inclusive sont bonnes à prendre, mais prenez aussi le temps de lire les commentaires qui font suite au texte officiel, certains calment un peu l’effet d’annonce :

     

          Faire voter des textes, c’est une belle initiative ; encore faut-il veiller à ce qu’ils soient appliqués.

     

          Les belles promesses c’est bien beau

     

          Ce n’est pas en en changeant le nom que le dispositif deviendra plus efficace.

     

    Mais aussi : « Espérons que les mentalités changent en ce qui concerne le handicap à l’école et que nos enfants trouvent une place au sein de l’école »

    SOURCE bip

  • CIN'ECHANGES

    bonjour
    quelques dates à venir pour cin'échanges:
    - le 6 Novembre à 14h, nous choisirons le film de la séance du jeudi 12 Novembre
    ce sera à l'AHARP,  2A rue Buffon en centre ville

    - par ailleurs dans le cadre de notre partenariat avec le théâtre du Chêne Noir, il nous est proposé de venir voir un spectacle
    le mardi 24 Novembre à 14h30, en séance exceptionnelle à 8EUR " l'histoire de Clara"
    la description est jointe
    Nous avons besoin des réponses rapidement, avant le 23 octobre! merci!!

    à bientôt la joie de vous voir
    l'équipe de cin'échanges

  • Accessibilité et troubles du langage

     

     En 1975 il y a eu des lois pour l’accessibilité des bâtiments publics avec des normes et énormément de détails, parallèlement des personnes en situation de handicap avaient la possibilité d’acquérir des fauteuils roulants plus ou moins remboursés par la sécurité sociale.

    On peut  aussi obtenir l’aide d’assistantes de vie à domicile pour permettre de rester chez soi.

    En 2005 toutes les lois en faveur des personnes handicapées ont été renforcées avec notamment la remplacement de la « COTOREP » qui gérait

    les problèmes liés aux personnes handicapées par la MDPH

    (Maison Départementale des Personnes Handicapées) qui ont pour mission en autre d’évaluer de manière individuelle les besoins globaux de la personne handicapée y compris d’apporter des solutions techniques pour les personnes qui ont du mal à parler comme le financement de différents outils de communication par la MDPH après dépôt préalable de dossier.

     

    Malgré ses améliorations notables il y a toujours des personnes en situation de handicap qui ont du mal à se faire comprendre, d’autres qui ne parlent pas du tout ou même des personnes qui temporairement ont les mêmes difficultés (sortie d’opération avec anesthésie générale).

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    dans les lieux publics on fait des annonces en utilisant tous les moyens de communication à notre disposition, symboles, annonces en différentes langues (français, anglais, espagnol) mais on ne fait toujours pas l’effort d’écouter

     

    source APF

  • Les risques à prendre en considération lors de la conversion de la pension d’invalidité en pension de vieillesse

     

     

    http://vos-droits.apf.asso.fr/images/loupe.jpg

     

    Les risques à prendre en considération lors de la conversion de la pension d’invalidité en pension de vieillesse

     

     

    Dans le régime général et les régimes assimilés, il est prévu que votre pension d’invalidité se transforme en une pension vieillesse pour inaptitude au travail, à compter du premier jour du mois suivant celui au cours duquel vous atteignez l’âge légal de départ à la retraite (60 ans pour ceux nés avant le 1er juillet 1951, entre 60 ans et 4 mois et 62 ans pour ceux nés après, selon leur date de naissance) sauf si vous vous opposez à cette substitution.

     

    Dans tous les cas, votre pension d’invalidité est supprimée à compter du 1er jour du mois du mois qui suit le l’âge condition de votre départ à la retraite.

     

    Cependant 3 possibilités, dont les conséquences financières sont très variables, s’offrent à vous :

     

    • Vous pouvez accepter la transformation de votre pension d’invalidité en pension vieillesse, vous continuerez, le cas échant, de percevoir votre majoration tierce personne.

     

    • Si vous souhaitez continuer d’exercer une activité professionnelle, vous pouvez vous opposer au remplacement de votre pension d’invalidité par la pension de vieillesse pour inaptitude, votre pension d’invalidité sera supprimée ainsi que, le cas échéant, votre MTP mais votre retraite ne sera liquidée qu’à la cessation de votre activité professionnelle.

     

    • Si vous ne répondez pas aux sollicitations des caisses de sécurité sociale (que vous continuiez ou non une activité professionnelle), votre pension d’invalidité sera supprimée, votre pension de retraite sera liquidée pour ordre (c'est-à-dire qu’elle ne sera pas versée) et vous pourrez, le cas échéant, percevoir votre MTP. En revanche les cotisations que vous pourriez verser entre l’âge légal de votre départ à la retraite en fonction de votre année de naissance et votre cessation définitive d’activité professionnelle, ne seront pas prises en compte dans le calcul de votre pension de retraite.

     

    Au regard de l’incohérence du dispositif et des conséquences financières très différentes qui peuvent en découler, il convient, avant de prendre une décision sur le sujet, de bien comparer toutes les situations notamment en demandant des estimations de pension auprès de votre caisse de retraite.

     

     

    source APF

  • CEREMA: la question du stationnement

     

    Le CEREMA vient de publier de nouveaux ouvrages relatifs au stationnement. Ces documents sont désormais disponibles sur leur site.

    Voir le lien suivant

     

    source APF

  • Doctissimo -spot

     

    Les sites à caractère médical sont souvent décriés, à tort ou à à raison. Libre à chacun d’avoir son opinion, mais nous tenons tout de même à signaler ici la présence sur le Blog de Doctissimo un spot de moins d’une minute trente qui, en partenariat avec OXO FILMS et la Fédération Loisirs Pluriel a voulu donner la parole aux familles à travers un documentaire, afin qu'elles puissent témoigner de leur quotidien.

     

    Un plaidoyer sur le handicap et le  polyhandicap avec comme objectif déclaré : Pouvoir vivre, grandir et rêver dans le même monde que les autres ! (suivre le lien)

    Le même monde, une plongée dans le quotidien des familles ayant un enfant handicapé

     

    source BIP