Aidants - Page 8

  • Aidants: Mener une vie professionnelle reste complexe

    Travailler tout en soutenant un proche au quotidien reste un casse-tête pour la plupart des aidants.

    79% des aidants ont du mal à concilier leur investissement auprès d’un proche avec leur vie professionnelle. C’est ce que met en avant le sondage réalisé par l’association France Alzheimer et maladies apparentées auprès des « Proches aidants en activité professionnelle » suite à la Journée nationale des aidants qui a eu lieu le 6 octobre dernier.

    Parmi les autres constats qui ressortent de cette enquête :
    – 90% des proches aidants ressentent davantage de fatigue et de stress ;
    – 30% estiment toutefois que cela leur permet de développer des qualités d’écoute, d’empathie, de prise de recul et d’organisation ;
    – 85% consacrent moins de temps à leur vie sociale et à leurs loisirs ;
    – 70% consacrent moins de temps aux autres membres de leur famille ;
    – 1 aidant sur 2 n’en n’a pas parlé à sa hiérarchie pour des raisons multiples ;
    – Pour 96% d’entre eux, avoir une activité professionnelle permet de penser à autre chose et leur procure une satisfaction.

    L’enquête démontre également une réelle attente de soutien, notamment à travers un aménagement du temps de travail, un service d’écoute et d’information, un droit à une formation d’aidant, une plateforme de discussion entre aidants.

    Source : Handirect 

  • Retraite et handicap : le taux plein pour l’aidant dès 65 ans

     

    Les travailleurs ayant interrompu leur activité professionnelle pour devenir aidant familial ou tierce personne d’une personne handicapée peuvent bénéficier de la retraite à taux plein dès 65 ans, et non 67 ans. Idem pour ceux ayant accompagné leur enfant handicapé. Une récente circulaire vient de préciser les modalités de ce dispositif.

    Pour lire l'article dans son intégralité : cliquez ici  

  • Le congé de proche aidant remplace le congé de soutien familial

    Le « congé de proche aidant » entrera en vigueur le 1erjanvier 2017.

    Il se substituera à l’actuel « congé de soutien familial ». Cette mesure, issue de la Loi du 28 septembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, vient d’être officialisée par le Décret n°2016-1554 du 18 novembre 2016.

    Congé de proche aidant/ Congé de soutien familial : Qu’est-ce qui va changer ?

    Le Décret du 18 novembre 2016 établit trois changements principaux :

    • Il élargit le champ des personnes autorisées à prendre un congé pour exercer leur rôle d’aidant. En effet, le congé de soutien familial s’adresse seulement aux salariés ayant un lien de parenté avec la personne aidée, ainsi qu’aux conjoints et aux concubins ayant contracté un PACS. Le congé de proche aidant s’adressera à ces mêmes personnes, mais il concernera aussi les « proches aidants sans lien familial et les aidants de personnes accueillies en établissement ». Le décret ajoute que le congé de proche aidant pourra également s’appliquer au salarié dans le cas d’une « aide apportée à une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables ».
    • Comme le congé de soutien familial, le congé de proche aidant reste un congé sans solde, d’une durée pouvant aller jusqu’à 3 mois et renouvelable une fois. Cependant, à la différence du congé de soutien familial, le congé de proche aidant pourra être fractionné et/ou transformé en périodes d’activité à temps partiel.
    • Le congé de proche aidant sera moins contraignant pour le salarié en termes de délai de prévenance de l’employeur. Alors que la demande de congé de soutien familial devait être adressée à l’employeur au minimum deux mois à l’avance (15 jours à l’avance dans des cas d’urgence), la demande de congé de proche aidant devra être adressée à l’employeur au minimum 48h à l’avance.

    Vous trouverez ici l’intégralité du Décret du 18 novembre 2016.

    Source: HANDIRECT