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  • Sortie au musée de l'Arles Antique

    Bonjour à tous !

    Ce mercredi 1er mars nous sommes allés en Arles pour visiter leurs musée.

    Nous avons été accompagné par le groupe relai de Arles et la délégation de Marseille !

    Je vous invite à aller voir notre album de photos pris ce jour !

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    Pour voir l'album : cliquez-ici

     

  • Programme des sorties 2eme Trimestre 2017

    Bonjour à Tous,

     

    Vous trouverez en lien ci-dessous le programme des sorties du 2ème Trimestre 2017

    PLANNING SORTIES 2EME T 2017.pdf

    Vous en souhaitant bonne lecture,

    Nous vous attendons nombreux pour partager avec vous de bons moments.

     

    A très vite.

  • sans accessibilité, pas de jurée

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    Laura a été tirée au sort pour être jurée aux assises. Sauf que le Tribunal de Laon (Picardie) où elle devait siéger est inaccessible aux personnes à mobilité réduite.

    La loi hors-la-loi. Voilà comment pourrait se résumer l’histoire de Laura. Tétraplégique, cette jeune femme de 29 ans se réjouissait d’accomplir son devoir de citoyenne et d’assumer sa désignation comme jurée d’assises.

    Un tribunal hors normes

    Mais le jour du procès, dès son arrivée au Tribunal de grande instance de Laon (Picardie), premier obstacle : le portique de sécurité est trop étroit. Son fauteuil roulant ne passe donc pas. Qu’importe, elle arrive à le contourner pour se retrouver à nouveau bloquée au pied des escaliers. Pour de bon cette fois puisque aucune alternative (plan incliné, ascenseur, etc.) n’équipe cet édifice public ancien.

    Au final, Laura ne pourra pas assister au procès pour lequel elle était convoquée, faute d’accessibilité. La justice – ou l’injustice – aura surtout été blessante pour Laura : « Je ne pensais pas que je serai obligée d’attendre au pied des marches. C’est hallucinant, c’est honteux », s’est-elle ainsi indignée

    A lire sur France 3 Régions 

    Source : Faire face 

  • Sport : rendre le kitesurf accessible au handicap

    Le kitesurf accessible au handicap ? L'idée fait son chemin au sein de l'école d'ingénieurs ESTACA, établissement renommé spécialisé dans les transports et la mobilité. Des étudiants de l'association de voile de l'école, ESTACA Sailing, travaillent à la conception d'un bateau nouvelle génération : le Kiteboatspeed. Un nom qui en dit long sur les objectifs du projet puisque ses concepteurs ont pour ambition de le rendre à la fois accessible et suffisamment rapide pour la compétition. Un dispositif innovant pensé par et pour des skippers en situation de handicap.

    Défi humain et technologique

    Depuis novembre 2016, l'équipe se mobilise autour de l'optimisation de la coque du bateau. En février 2017, le nouveau prototype est en cours de fabrication, et les ingénieurs sont à la recherche de partenaires financiers. L'enjeu est de taille : pour être adapté aux personnes en situation de handicap, le Kiteboatspeed doit être à la fois solide, fiable et léger, tout en restant stable.

    Conçu par des passionnés

    Tous mordus de voile, les étudiants engagés autour du Kiteboatspeed mettent en application leurs acquis pour un projet concret dans leur domaine de prédilection. « Notre objectif est d'aboutir à un bateau qui, on l'espère, va contribuer à faire évoluer le monde de la voile pour les personnes en situation de handicap comme pour les valides, explique Thomas Desmis, étudiant en 4e année et président d'ESTACA Sailing. C'est très motivant ! » Pour aboutir à ce dispositif, les concepteurs ont établi un cahier des charges et travaillé sur la modélisation de la coque, avant de construire un moule et d'effectuer plusieurs études dites aérodynamiques afin que le bateau puisse prendre de la vitesse, dans l'optique d'une utilisation en compétition.

    Vers une catégorie paralympique ?

    Christophe Martin, fondateur de l'association Air Océan, qui participe au projet avec Chris Ballois, est paraplégique depuis un accident de VTT. Ce sportif est à l'origine du premier châssis fabriqué pour naviguer en kitesurf en position assise. Chris Ballois, né sans avant-bras gauche, est, quant à lui, détenteur du record du monde de vitesse à la voile handisport depuis 2014. Il est 7e du championnat du monde de vitesse de kitesurf 2016, parmi les valides.

    Premiers essais à venir

    Avec Kiteboatspeed, les deux skippers ont une sacrée ambition : créer une nouvelle méthode de navigation dans une classe de bateaux, avec l'objectif de participer aux Jeux olympiques et paralympiques ! Pour toucher au but, ce bateau adapté doit pouvoir assurer sécurité et performance aux navigateurs, hommes ou femmes, valides ou en situation de handicap. D'ici là, la nouvelle coque, en cours de fabrication, devra être soumise à des tests en dynamique au cours de l'été 2017, après des premiers essais sur l'eau au printemps, sur la base nautique de Saint-Quentin-en-Yvelines (78).

    Source : Handicap.fr

  • Au Reflet (Nantes), tous les serveurs sont trisomiques

    Dresser la table, faire le service, c'est très compliqué, mais j'adore ça" ; Antoine Beslot est l'un des six employés avec une trisomie 21 du Reflet, un restaurant "extraordinaire" et unique en France, qui ne désemplit pas depuis son ouverture début 2017 à Nantes. A l'entrée de ce restaurant aux murs en pierre et au mobilier flambant neuf, situé en plein coeur de Nantes, des clients viennent de passer commande : un tampon par choix entre les trois entrées, les deux plats et les trois desserts proposés au menu du jour.

    Ebahi par leurs progrès

    Antoine, 35 ans, tablier noir autour de la taille, file en cuisine, puis revient avec de l'eau, du pain et des verres à vin, avant de rire avec les cinq clients, dans une bonne humeur partagée : "C'est bien de rire dans la vie, ça défoule", lance le serveur. En intégrant un Ésat (Établissement et service d'aide par le travail), il a pu cumuler des expériences de travail, toujours en milieu protégé. Mais son nouveau poste au Reflet, bien que "très compliqué", a "tout changé" pour lui. Novices dans la restauration, Antoine et ses cinq collègues d'une vingtaine d'années, ont "appris les fondamentaux" pendant un mois, avant l'ouverture des portes. "Des gestes anodins répétés 100, 200 fois", du découpage de légumes au dressage de tables, qu'il faut encore parfois reprendre, souligne le gérant, Thomas Boulissière, "ébahi" par leurs progrès.

    Tout est pensé pour les personnes trisomiques

    Dans la salle de 36 couverts et en cuisine, tout a été "pensé et adapté pour les personnes trisomiques": des assiettes ergonomiques pour plus de stabilité, une prise de commandes simplifiée pour les serveurs qui ne savent pas tous lire et écrire, une carte réduite, mais aussi une salle de repos et une semaine de travail réduite à 24 heures, égrène Flore Lelièvre, 26 ans, à l'origine de l'établissement. Cette ancienne étudiante en architecture d'intérieur, dont le grand frère est atteint de trisomie, a imaginé ce lieu à la fin de ses études pour "créer une rencontre avec le reste de la société" et "faire tomber des préjugés, montrer que ces personnes peuvent travailler comme vous et moi et qu'elles ont beaucoup de choses à nous apporter", explique la jeune femme à l'AFP.

    On les encourage, on les réconforte, on les félicite

    Après avoir récolté plus de 400 000 euros en quelques mois auprès d'investisseurs et de donateurs, son projet de "restaurant extraordinaire" est devenu une réalité. En cuisine, la chef Farida Blondel, également éducatrice, donne d'une voix tendre ses instructions à ses aide-cuisiniers : "Allez, vous vous lavez les mains". "Aujourd'hui, on est super à la bourre mais c'est pas la peine de les stresser encore plus", glisse la cuisinière du Reflet, qui a appris à être "plus patiente et plus à l'écoute". "On les encourage, on les réconforte, on les félicite, et eux ils m'apportent une bonne énergie au quotidien, par leur douceur et leur attention. Quand je suis angoissée, ils me rassurent", raconte la chef, délaissant ses fourneaux pour une étreinte avec Pauline Bibard, devenue en quelques semaines la reine du "moelleux au chocolat sauce carambar".

    Un restau qui affiche complet

    Encore "un peu perdue dans les numéros de tables", Caroline Chollet, 25 ans, confie "qu'il faut aller très vite, mais je m'améliore. C'est génial pour moi. J'avais envie de grandir davantage, ma maman m'a beaucoup poussée pour travailler en milieu ordinaire, je pense que c'est une chance", explique fièrement la jeune femme, qui partage son service du midi entre la salle et la plonge. Le Reflet affiche déjà complet, quatre midis et trois soirs par semaine, jusqu'au printemps. "Ça fait le buzz, alors que ça devrait être banal. Ça prouve qu'il y a encore du chemin à faire" pour changer le regard sur le handicap, constate Flore Lelièvre. Celle-ci espère faire des émules ailleurs en France, comme en Italie où l'on dénombre une dizaine de restaurants similaires

    Source : Handicap.fr