Découvertes, loisirs, farniente, détente : les personnes en situation de handicap y aspirent aussi. Chaque année, à l'approche des vacances, l'Association des Paralysés de France (APF) se mobilise pour offrir des activités adaptées aux personnes à mobilité réduite qu'elle accompagne. Comment ? Grâce à l'engagement de 25 000 bénévoles, partout en France.
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Les adhérents de la délégation se baladent entre bambous.
Mardi 17 juin quelques adhérents de la délégation se sont régalé entre bambous. Une sortie a été organisée permettant les participants de vivre un beau moment entourés de ces fabuleux arbres dans la Bambouseraie de Prafrance à Andouze:
"La Bambouseraie a pour vocation non seulement de faire découvrir, connaître et apprécier le bambou mais aussi le végétal. Gérée par une direction qui pense qu’un jardin botanique n’est pas seulement une collection de plantes rares, La Bambouseraie a également pour fonction de réunir les gens, faciliter les rencontres, croiser les savoirs et relier les cultures." N'hésitez pas à nous joindre pour les prochaines sorties !
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GRANDE CONFERENCE SOCIALE POUR L'EMPLOI
La lutte contre le chômage des personnes en situation de handicap doit figurer dans les priorités !
Alors que la 3ème Grande Conférence Sociale pour l’emploi s’ouvre aujourd’hui, l’Association des paralysés de France (APF) rappelle que la lutte contre le chômage des personnes en situation de handicap doit constituer une priorité.
En effet, l’association déplore le taux de chômage particulièrement élevé (22%) et l’aggravation du nombre de demandeurs d’emploi en situation de handicap (+ 80% entre 2008 et 2013). L’augmentation du chômage des personnes en situation de handicap est particulièrement inquiétante !
L’APF demande également que les partenaires sociaux engagent des négociations interprofessionnelles pour les personnes éloignées de l’emploi, incluant les personnes en situation de handicap afin de permettre la sécurisation de l'accès et du maintien en emploi des personnes les plus vulnérables sur le marché du travail.
À l’occasion de cette conférence sociale, l’APF a communiqué une contribution sur l’emploi des personnes en situation de handicap aux pouvoirs publics et aux partenaires sociaux.
Ainsi, l'APF fait les constats suivants :
- Une gouvernance des politiques de travail et d’emploi des personnes en situation de handicap segmentée, fragile, insuffisamment lisible, maillée et construite (convention multipartite, pacte pour l’emploi en EA, travail en ESAT) ;
- Une aggravation des difficultés d’accès et de maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap (+80% d’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi en situation de handicap depuis 2008 : de 228.000 fin 2008 à 413.000 fin 2013, place des seniors et des jeunes) ;
- Les limites des dispositifs existants et leur fonctionnement en silos (faiblesse des articulations insertion pro, médico-social, insertion, entreprises, inadaptation des outils d’accompagnement des parcours) ;
- Une absence de sécurisation des parcours vers et dans l’emploi pour une population vulnérable (surexposition aux risques d’exclusion durable de l’emploi) ;
- Des trappes à inactivité liées à des cadres administratifs inadaptés (restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi, reconnaissance de la lourdeur du handicap).
Ainsi, pour répondre à ces principaux constats, l’association propose d’agir sur 3 leviers :
- Rénover le dialogue sur le travail et l’emploi des personnes handicapées dans une approche transversale et globale incluant le milieu ordinaire (privé et public), le secteur protégé en mobilisant l’ensemble des parties prenantes ;
- Développer un plan d’action résolu en faveur de la lutte contre l’exclusion professionnelle et pour l’emploi des personnes en situation de handicap durablement exclues du marché de l’emploi (accès, développement des carrières et maintien dans l’emploi à tous les âges de la vie professionnelle notamment aux deux extrémités : jeunes et séniors) ;
- Intégrer dans le Pacte de responsabilité et de solidarité des éléments dynamiques pour une société inclusive responsable et solidaire (place des personnes durablement éloignées de l’emploi dans les entreprises dont obligation d’emploi des personnes handicapées, respect des AD’AP et des normes d’accessibilité dans les ERP).
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Attendent des actes !
Le Président de la République a déclaré, mercredi 2 juillet, lors d’une rencontre avec les associations représentatives de personnes en situation de handicap au sujet de l’accessibilité : « Vous n’aurez pas à attendre 10 ans de plus ».
Les associations ont entendu ce message fort et demandent aujourd’hui qu’il soit concrétisé par des actes ! Elles attendent donc un projet d’Ordonnance largement amendé proposant des délais réellement resserrés et un dispositif persuasif.
Les associations rappellent que les 9,6 millions de personnes en situation de handicap et les millions de personnes âgées rencontrent des difficultés quotidiennes lors de leurs déplacements et ne veulent pas attendre 10 ans de plus pour pouvoir aller et venir et vivre comme tout un chacun !
Après deux lois sur l’accessibilité inappliquées depuis 40 ans, les associations attendent de l’Ordonnance relative à l’accessibilité un dispositif réellement persuasif, incitatif et contraignant.
Les associations demandent notamment :
- des délais réellement resserrés : attendre 10 ans supplémentaires est inacceptable ;
- l’obligation de déposer un Ad’AP dans les 12 mois suivant la publication de l’Ordonnance sans possibilité de prolonger ou suspendre ce délai ;
- un dispositif réellement encadré doté de moyens de suivi et de contrôle ;
- des amendes et des sanctions réellement dissuasives ;
- l’obligation de prouver une demande d’aides, de subventions ou de prêts à taux bonifiés via la Caisse des Dépôts et Consignations ou la Banque Publique d’Investissement ;
- la suppression d’un nouveau motif de dérogation concernant les copropriétés : les possibilités de dérogations existantes suffisent amplement ;
- l’encadrement strict des motifs de difficultés financières permettant la demande d’une prolongation ou d’une suspension d’Ad’AP ;
- des mesures d’incitations fiscales et budgétaires permettant aux acteurs de terrain d’appliquer la loi ;
- des mesures visant à augmenter le nombre de logements accessibles aux personnes en situation de handicap, notamment et prioritairement par l’abaissement du seuil obligatoire d’installation d’un ascenseur à R+3 ;
- le respect effectif de l’obligation d’accessibilité des bâtiments construits grâce à des fonds publics, sous peine de retrait desdits fonds ;
- l’obligation d’accessibilité de toute nouvelle installation ou reprise d’activité des professions libérales, notamment pour les lieux de santé, car l’accès aux soins demeure toujours une problématique extrêmement prégnante pour les personnes en situation de handicap.
Les associations rappellent que l’accessibilité n’est pas une demande catégorielle mais un investissement bénéficiant à l’ensemble de la société, et à ce titre, l’un des piliers du développement durable. L’accessibilité constitue également un important gisement d’emplois non délocalisables, lequel s’avère être un des objectifs du Pacte de responsabilité.
Les associations restent donc particulièrement mobilisées sur cette question. Elles attendent un projet d’Ordonnance largement amendé, répondant aux fortes attentes des personnes en situation de handicap de se déplacer librement et sans entrave, et traduisant l’espoir donné par le Président de la République.
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Logement et accessibilité : le Comité d’Entente déplore un assouplissement inacceptable des normes
Le Comité d’Entente a pris connaissance, avec stupeur, de l'annonce des mesures de simplifications pour la construction par le Ministère du logement.
Douze mesures qui constituent autant de reculs pour l'accessibilité !
Douze mesures dont certaines avaient fait l'objet d'un refus ferme des associations lors des réunions dites de « concertation ».
Le Comité d’Entente dénonce le passage en force qu'effectue le Ministère du logement en matière d'accessibilité pour remettre en cause les acquis de la loi handicap de 2005, avec ces annonces de simplification pour la construction de logements.
La méthode est d'autant plus inadmissible que le Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH) ne s'est pas prononcé sur ces modifications réglementaires, alors que son avis est légalement requis !
Pour lire le communiqué complet, cliquez ici
Source: Reflex Handicap
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Accompagnement des élèves handicapés : les AESH remplacent les AVS
En septembre, les accompagnants d’élèves en situation de handicap vont faire leur première rentrée scolaire. Ces AESH interviendront en lieu et place des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Un décret, paru vendredi 27 juin, et une circulaire, envoyée aux recteurs d’académie, précisent les modalités de ce nouveau dispositif.
1 440 € brut pour un CDI à temps plein
Les AESH seront recrutés en contrat à durée déterminée (CDD) de trois ans maximum, renouvelables deux fois. À l’issue de six années de contrat, ils seront reconduits automatiquement en contrat à durée indéterminée (CDI).
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Pour doper la construction, le gouvernement assouplit les normes d’accessibilité aux personnes handicapées
Clients handicapés, sonnez avant d’entrer ! La formule pourrait bien se généraliser sur la devanture des magasins. En tous cas, de ceux dont l’entrée est flanquée de marche(s). Alerté par le carillon de la sonnette de la prompte arrivée d’un client à roulettes, un employé installerait alors une rampe amovible lui permettant d’entrer.
Une manière facile pour les gestionnaires d’établissements recevant du public (ERP) de satisfaire aux normes d’accessibilité. Cette nouvelle solution fait partie du lot des 50 premières mesures de simplification pour la construction de logements, dévoilées le 25 juin par Sylvia Pinel, la ministre du logement. un bon tiers d’entre elles porte sur les normes d’accessibilité.