La 5e Semaine olympique et paralympique débute à l'école

En 2021, credo de la 5e Semaine olympique et paralympique : 30 min de sport par jour à l'école. Objectif : lutter contre les dangers de la sédentarité. Autre mission, donner une meilleure visibilité au parasport et encourager la pratique pour tous.

 

1er février, coup d'envoi de la 5e édition de la Semaine olympique et paralympique, qui se prolonge jusqu'au 6. Credo de cette SOP 2021 : « 30 minutes d'activité physique quotidienne à l'école ». « Etre en bonne santé est une condition préalable fondamentale pour bien apprendre », déclarent dans un communiqué commun trois ministres (Cluzel/Handicap, Blanquer/Education et Maracineanu/Sport). Ils sont, ce lundi matin, en déplacement dans des établissements de Chelles (77), et notamment dans une classe Ulis dédiée aux élèves en situation de handicap, pour lancer cette opération, en présence de Tony Estanguet, président de Paris 2024.

30 minutes par jour

L'Education nationale s'engage ainsi avec Paris 2024 pour que chaque élève bénéficie d'au moins 30 minutes d'activité physique quotidienne, complémentaires des enseignements d'EPS (éducation physique et sportive), « pour un objectif partagé au service de la santé et du bien-être des élèves ». Pour Paris 2024, « malgré l'incertitude et les contraintes liées aux évolutions du contexte sanitaire, il est important de poursuivre la mobilisation collective afin d'encourager les jeunes à adopter de bonnes habitudes actives, encore plus face à une situation qui risque d'aggraver le phénomène de sédentarité », jugée « aussi dangereuse pour notre santé que l'alcool et le tabac (…) à moyen et long termes », poursuit-il. Pour être en bonne santé, l'Organisation mondiale de la santé recommande aux enfants et aux adolescents de pratiquer au moins 60 minutes d'activité physique quotidienne. Or plus de 80 % des jeunes Français n'atteignent pas ce seuil. « Une véritable bombe à retardement », qui augmente notamment de 30 % le risque d'avoir l'une des 36 maladies chroniques répertoriées : diabète, cancer, maladie cardiovasculaire…

Le label Génération 2024

Pour porter ces actions, le gouvernement a créé le label « Génération 2024 ». En novembre 2020, l'Education nationale lançait un appel à projets dans toutes les académies pour que les écoles, sur la base du volontariat, puissent y prendre part. A ce jour, 2 842 établissements scolaires sont labellisés. « Les premiers enseignements montrent des résultats positifs sur le climat scolaire et le bien-être des élèves », assure Paris 2024. Selon un sondage BVA en janvier 2021, 85 % des Français soutiennent cette mesure.

Le parasport bouge aussi

Durant cette semaine 100 % active, chaque jour, des directs sur la page Facebook de Paris 2024 auront lieu avec des athlètes ou des influenceurs qui proposeront 30 minutes d'activité physique. Des sportifs des équipes de France olympiques et paralympiques se rendront également dans des établissements scolaires. Le Comité paralympique et sportif français (CPSF) se dit « pleinement mobilisé ». Il s'engage « pour agir sur les représentations sociales de la personne en situation de handicap et déconstruire les stéréotypes », notamment en favorisant la rencontre physique entre les élèves et les acteurs du parasport. En parallèle, le CPSF a développé des ressources pédagogiques adaptées à destination de toutes les écoles et, pour la première fois cette année, de tous les établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS).

Les commentaires sont fermés.