Défenseure des droits : Claire Hédon remplace Jacques Toubon

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C'est officiel. Claire Hédon, ancienne journaliste et présidente de l'association ATD-Quart Monde, est la nouvelle Défenseure des droits. Elle débute un mandat de 6 ans à la tête de cette autorité indépendante et succède à Jacques Toubon.

 

Dernière minute du 15 juillet 2020

La nomination de Claire Hédon au poste de Défenseure des droits, en remplacement de l'ancien ministre Jacques Toubon, a été entérinée le 15 juillet 2020 par le Parlement. Elle prend donc la tête de cette autorité indépendante pour un mandat de six ans.

Article initial du 1er juillet

"Le Président de l'Assemblée nationale et le Président du Sénat sont saisis de ce projet de nomination, afin que la commission intéressée de chacune des assemblées se prononce" comme prévu par la Constitution, ajoute la présidence dans un communiqué. Jacques Toubon, qui fut notamment ministre de la Justice de 1995 à 1997, doit quitter ses fonctions à la tête de l'autorité indépendante fin juillet, après six ans de mandat.

Présidente d'ATD-Quart monde

Pour lui succéder, Emmanuel Macron a donc choisi Mme Hédon, âgée de 57 ans et dirigeante depuis 2015 de l'association ATD-Quart monde qui lutte contre l'extrême pauvreté. Ancienne journaliste de radio (RFI, France inter), elle est aussi membre du Comité consultatif national d'éthique depuis 2017. Mme Hédon avait accueilli M. Macron plusieurs heures dans un centre d'ATD-Quart Monde à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) en septembre 2018, en marge de la présentation de la stratégie gouvernementale de lutte contre la pauvreté.

Lutter contre les discriminations

Si sa nomination était bien entérinée, elle aura notamment pour mission de défendre les droits et libertés dans le cadre des relations avec les administrations, lutter contre les discriminations ou encore veiller au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité. Des champs sur lesquels M. Toubon s'est montré particulièrement critique dans ses rapports, à commencer par le dernier en date rendu la semaine passée. Il a ainsi épinglé "l'insuffisance des politiques publiques" sur les questions de discriminations à l'emploi, au logement, à l'éducation et aux contrôles policiers, et réclamé la création d'un "observatoire".

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