Médiation équine : les handi misent sur le bon cheval !

La médiation équine intéresse le secteur médical. Recréer du lien social, stimuler les capacités cognitives... Elle offre de nombreux bienfaits aux personnes handicapées. Au fil des séances, une relation bienveillante se crée entre l'homme et le cheval

Le cheval, meilleur ami des personnes handicapées ? Il est, en tout cas, «reconnu comme un vecteur de soins, d'inclusion et de mieux-être indiscutable », affirme l'Institut français du cheval et de l'éducation (IFCE)*. Confiance et estime de soi, épanouissement, autonomie, socialisation… En plein essor, la médiation équine offre de nombreux bienfaits tant sur le plan physique que psychique. Alors en selle… ou pas !

Médiateur au sein d'un trio

Il n'est pas question de passer son galop 8 ni même de savoir monter à cheval mais de profiter de l'instant présent en compagnie d'un animal bienveillant. Il apparaît alors comme un remède à la solitude, l'anxiété, les tensions mais également comme un médiateur entre l'équicien, qui pratique la médiation équine, et la personne qu'il accompagne. « Qu'elle soit à visée thérapeutique, sportive ou de loisirs, la médiation équine permet une véritable plus-value dans le parcours de soins », témoigne l'IFCE. Bénéfique pour tous les types de handicap, elle fait travailler la sensori-motricité, l'attachement, la séparation, l'image de soi, la conscience de l'autre…

Un confident hors-catégorie

Dans la médiation animale, on se sert d'un tiers pour améliorer la communication et les apprentissages. Certains utilisent des chiens, des lapins ou même des cochons d'inde mais le cheval a toujours été particulièrement fascinant pour les hommes. Sa taille, son élégance, son énergie, sa puissance… Son aspect rassure, donne envie d'établir un contact. « Le pansage est un moment privilégié. Caresser, brosser, gratouiller, c'est aussi prendre soin en dépassant les appréhensions du toucher, explique l'IFCE. Se préoccuper du bien-être d'un autre 'être' permet non seulement de se sentir utile mais renvoie aussi inconsciemment à son propre bien-être. » Les personnes autistes qui éprouvent parfois des difficultés à s'exprimer peuvent ainsi se confier au cheval sans peur d'être jugé, critiqué, ni blessé.

Pour lire l'article dans son intégralité : https://informations.handicap.fr/a-mediation-equine-11536.php

Source : handicap.fr

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