• Une candidate en situation de handicap aux législatives

    Candidate en situation de handicap, mais surtout femme engagée : Portrait de Fatima Khallouk, jeune femme qui s’est présentée aux dernières élections législatives.

    Nous avons le plaisir de vous présenter le portait de Fatima, jeune femme candidate en situation de handicap lors des dernières élections législatives. Elle nous raconte cette expérience.

    Fatima Khallouk, 41 ans (presque), est chargée de mission citoyenneté au sein d’une grande association de malades, après une expérience de 11 ans comme interprète de conférence et traductrice, et deux années passées à travailler sur le programme de mise en accessibilité des agences d’une banque. Fatima est en situation de handicap moteur à la suite d’une polio contractée à l’âge de 15 mois. Elle a grandi en Bourgogne dans une famille ouvrière, aux côtés de 6 frères et sœurs qui sont des exemples de ce que l’école républicaine peut réussir de meilleur. Lors des dernières Législatives, Fatima, plébiscitée par les militants de son parti, s’est lancée dans l’aventure du suffrage universel.

    Quel était votre engagement politique ces dernières années ?
    D’aussi loin que je me souvienne, dès le début de l’adolescence, je crois, je me suis intéressée à la chose publique, à la lutte contre les injustices sociales. Ma famille était très politisée alors et je me suis située à gauche, bien avant de pouvoir voter. Plus tard, je me suis engagée dans le syndicalisme étudiant, puis au PS, en parallèle de mes engagements associatifs. Après les reniements successifs de ce parti, j’ai décidé d’adhérer au Parti Communiste Français, dont je me sentais proche (j’étais plutôt PS-aile très à gauche que Rocard-Valls évidemment).

    Pour lire l'article dans son intégralité : https://www.handirect.fr/candidate-en-situation-de-handicap/

    Source : Handirect.fr

  • Guillaume Bats : « Pour rire des autres, il faut d’abord savoir rire de soi-même. »

    Après un été au festival d’Avignon où il a cartonné, l’humoriste Guillaume Bats reprend son spectacle Hors cadre ! à Paris tous les lundis soirs et en province. Faire Face l’a rencontré avant un lever de rideau à la Comédie des Boulevards.

    Faire Face : Votre spectacle a affiché complet pendant tout le festival OFF d’Avignon. Vous revenez à Paris dans une nouvelle salle avec votre spectacle Hors Cadre !. Comment se passe cette rentrée ?

    Guillaume Bats  : Après un super festival d’Avignon, je suis heureux de retrouver le public parisien dans une salle où je suis proche des gens. J’aime ce contact, cette proximité. Avec le temps, l’expérience, l’assurance, on se permet des choses nouvelles. J’improvise une partie du spectacle et je me rends compte que je me lâche de plus en plus.

    FF : Votre spectacle plaît. Le public suit. C’est rassurant, ce succès ?

    G.B : Même si ma carrière est lancée, la marge de progression reste grande. Je ne remplis pas encore Bercy ! On cherche toujours à faire mieux. J’essaie de construire petit à petit un parcours sur des bases solides.
    Chaque soir est différent. Aucun public ne se ressemble. Il faut savoir en jouer. Parfois, c’est un spectateur qui a un rire particulier et je m’en sers pour faire rire les gens, parfois c’est autre chose.

    FF : Il a tellement d’humoristes… Votre handicap vous a-t-il aidé à vous démarquer ?

    G.B : Je ne me voile pas la face. Évidemment que mon handicap crée une originalité. Mais il faut aller au-delà du buzz de l’artiste handicapé pour s’inscrire dans la durée. Avant tout, je suis un humoriste avec un propos. Il y aura bien des personnes pour dire ou penser que je réussis grâce à mon handicap, mais sincèrement je ne le crois pas.

    Pour lire l'article dans son intégralité : http://www.faire-face.fr/2017/10/02/guillaume-bats-humour-handicap/

    Source : Faire face