Elles rappellent en premier lieu l’énorme apport de la loi Kouchner du 4 mars 2002 en matière d’indemnisation des victimes d’accidents médicaux. Dispositif qui mérite non seulement d’être défendu mais aussi renforcé, tant il a montré son efficacité à permettre l’indemnisation de milliers de personnes sans passer par la voie judiciaire, trop souvent décourageante pour les personnes car couteuse, longue et anxiogène.
Pourtant force est de constater que 10 ans après l’entrée en vigueur de la loi, de nombreux signaux passent au rouge : dégradation de l’expertise, seuils d’accès au dispositif trop restrictifs, inégalité de traitement, absence d’indemnisation ou encore non revalorisation des référentiels.
Les associations interpellent donc les pouvoirs publics.