caïn

  • "Caïn". Un travail qui permet d’appréhender la réalité grâce à la fiction et de lui donner une universalité.

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    Porter le nom du premier meurtrier de l’humanité, Caïn et circuler en fauteuil roulant, voilà de quoi donner d'emblée à la série policière, diffusée vendredi 21 février en prime-time sur France 2, une mission, en plus de celle de divertir : faire réfléchir.

    Les trois millions de téléspectateurs accros à la première saison attendaient sans doute avec envie de voir le capitaine Fred Caïn reprendre du service. Sans confesser le contenu de ces huit nouveaux épisodes, dans Caïn saison 2 il y a des Judas, des serial killers, des Marie-Madeleine, des psychopathes, des Dieux et des bonnes sœurs. Les intrigues sont plus ciselées malgré quelques incohérences de scénario et les personnages secondaires plus fouillés. Dans cette saison tournée l'été dernier, la ville, Marseille, a retrouvé sa luminosité.

    Les autres vont faire une découverte. Mais ils ne pourront pas juger de sa transformation et voir comment Caïn, alias Bruno Debrandt, prend encore plus corps dans ce nouvel opus. Pour l'esprit, il en avait déjà à revendre, du genre humour corrosif : « Une mise à pied pour moi ? Ça relève du miracle ! »