Alexandre Jollien, "J'ai 1 truc à te dire"

A 3 ans, le destin d'Alexandre Jollien semble tracé. Handicapé par une infirmité motrice cérébrale, il réside dans une institution spécialisée. Il y restera 17 ans, avant de tomber sur celle qui changera sa vie : la philosophie...

Un message essentiel à faire passer sur le handicap ? Alexandre Jollien vous livre le sien en 1 minute chrono ! C'est à Sierre, en Suisse, que ce philosophe pousse ses premiers cris, en 1975. « A trop vouloir bouger dans le sein maternel, je m'enroule par trois fois le cordon ombilical autour du cou ce qui provoque, au passage, quelques 'dégâts'. S'ensuit une infirmité motrice cérébrale », écrit-il sur son site web. De 3 à 20 ans, il vit dans une institution spécialisée où il découvre notamment « la joie de vivre et de solides amitiés ». Mais sa place est ailleurs...

« Briser les étiquettes »

Il fait ses premiers pas à 8 ans et franchit les obstacles un à un pour suivre une scolarité « ordinaire ». Sa vocation pour « les choses de l'esprit » lui vient très jeune, de même que sa sagesse. Son credo : « La joie, la paix et la générosité en tout ». En 1993, alors étudiant dans une école de commerce, il tombe sur un ouvrage de Platon qui invite à « vivre meilleur plutôt qu'à vivre mieux ». Une révélation. « Je sors de la librairie, le livre sous le bras et bientôt un projet naît : étudier la philosophie », s'enthousiasme-t-il. Il écrira de nombreux ouvrages qui font « l'éloge de la faiblesse » ou donnent des clés pour progresser vers la liberté intérieure, dans lesquels il invite à « assumer ses singularités » et à « briser les étiquettes ». «Aujourd'hui, j'essaie de vivre à fond les trois vocations que m'a données l'existence : père de famille, personne handicapée et écrivain. » Découvrez son message...

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