Pour contester une décision de la MDPH ou de la Sécurité sociale, un avocat ne deviendra pas obligatoire, en appel. Les associations de personnes handicapées ont obtenu que la loi ne change pas.
Un avocat ? Uniquement si vous le souhaitez. Les députés ont finalement décidé qu’il ne sera pas obligatoire de recourir à un avocat, en appel, dans les contentieux sociaux. C’est déjà le cas aujourd’hui. Mais le projet de loi de programmation et de réforme pour la justice prévoyait d’imposer cette représentation en appel.
Les citoyens handicapés pénalisés
Cette réforme aurait, notamment, impacté les citoyens en situation de handicap. Ceux, par exemple, qui auraient voulu contester, en justice, une décision de la Maison départementale des personnes handicapées ou de la caisse primaire d’assurance maladie. En cas d’appel, ils auraient en effet été contraints de faire appel à un avocat.
Le Défenseur des droits critiquait cette mesure
Les associations avaient protesté. Le Défenseur des droits avait également critiqué cette mesure. Après avoir ignoré leur arguments, les parlementaires ont fini par les entendre. « Il aura fallu attendre la seconde lecture du texte à l’Assemblée nationale pour obtenir gain de cause », commente la Fnath, très impliquée dans la bataille. Les députés ont supprimé l’article contesté, le 16 janvier.
Liberté de choix garantie
En appel, vous resterez donc libre de vous défendre seul. Ou de vous faire représenter par un proche ou par une association de personnes handicapées. Ou bien encore par un avocat. À vous de choisir.
De nouvelles juridictions sociales
Depuis le 1er janvier 2019, les tribunaux des affaires de sécurité sociale (Tass), les tribunaux du contentieux de l’incapacité (TCI) ainsi que les commissions départementales et centrale d’aide sociale (CDAS et CCAS) n’existent plus.
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Source : Faire Face