En 2018, un foyer français sur deux possède un animal de compagnie. Devenus indispensables dans notre quotidien, ils permettent d'améliorer l'activité physique, de baisser le niveau de stress et le sentiment de solitude. Parmi eux, des héros du quotidien, partenaires des sauveteurs en mer, des pompiers, chiens d'avalanche ou encore chiens guides ou détecteurs de maladie. Ils sont à l'honneur dans le livre Compagnons, chats et chiens, nos héros du quotidien.
Un chien à l'écoute
Depuis l'arrivée des chiens-guides en France en 1952, ils sont plus de 5 000 à avoir été mis à disposition de personnes en situation de handicap. Assistants au quotidien, ils apportent également apaisement et tendresse à leur maître. Solal, berger australien de trente mois, est l'un d'entre eux. Formé par l'association Les chiens du silence, à Toulouse, il réagit aux sons et aux commandements de base en langue des signes. A chaque sonnette, SMS, réveils, il vient toucher sa maîtresse sourde pour la prévenir et la guider vers la source sonore. Avant cette rencontre, elle sortait peu et se sentait sans cesse en danger. Aujourd'hui, Solal est garant de sa sécurité physique et morale.
Un flair imparable
Certains chiens ont également été éduqués pour détecter des maladies, comme le cancer ou le diabète. Leur flair leur permet de distinguer et de se souvenir d'une variété incroyable d'odeurs spécifiques dans des concentrations jusqu'à 100 millions de fois inférieures à ce que le nez humain peut détecter. Le programme Kdog met en pratique ce savoir inimitable ; pari médical audacieux, l'objectif est de détecter le cancer du sein à son stade le plus précoce. Sans contact avec la personne, les chiens repèrent la présence d'une tumeur en reniflant la sueur recueillie sur une lingette. En six mois, 130 patientes et volontaires saines ont permis d'éduquer deux chiens à la reconnaissance de l'odeur du cancer. Les résultats de l'évaluation finale : 90,3% de réussite dans la détection des échantillons cancéreux. L'olfaction de Nykios et Milou, deux chiens mâles de respectivement trois et deux ans, est mise à contribution et, aujourd'hui, leur taux de réussite avoisine les 100%. Au regard de ces résultats très encourageants, une étude clinique va démarrer à l'horizon 2019 afin de valider l'intérêt de l'odorat canin dans ce type de dépistage. Aujourd'hui, ce ne sont pas moins de dix équipes médicales dans le monde qui travaillent dans ce domaine.
Pour lire l'article dans son intégralité :https://informations.handicap.fr/art-compagnons-livre-chiens-875-11201.php
Source : handicap.fr