Clichés et préjugés : « Les gens me réduisent à mon handicap. »

PRÉSIDENTIELLE 2017. Xavier Ballery a beaucoup de mal à parler et donc à être reconnu comme un adulte capable de décider et de choisir sa vie. Les préjugés limitent de nombreuses personnes en situation de handicap.

Se concentrer. Déchiffrer. Parfois deviner. Discuter avec Xavier Ballery exige de la patience et de la ténacité. Mais si les mots peinent à sortir de sa bouche, ses pensées, elles, sont fluides et percutantes. « Comme j’ai de gros problèmes pour parler, on ne cherche pas à connaître mes capacités, explique-t-il à l’aide de la synthèse vocale utilisée pour poursuivre l’entretien. Les gens me réduisent à mon handicap. Et on fait des choix pour moi, à ma place. Moi, je veux être entendu. Je ne suis pas un animal. »

14 % des 20 à 59 ans sont en situation de handicap

Le Parisien de 31 ans, atteint d’infirmité motrice cérébrale, « souffre » du regard porté sur lui. Comme de nombreuses autres personnes qui se heurtent aux clichés auxquels est associé le handicap. Les handicaps, devrait-on plutôt dire, tant ce terme recouvre des réalités diverses.

Selon la Drees, le service des études du ministère des Affaires sociales, 14 % des adultes âgés de 20 à 59 ans vivant à domicile, en France, sont en situation de handicap. Soit 4,6 millions de citoyens. Une population aux profils extrêmement variés même si, dans l’imaginaire collectif, la personne handicapée est avant tout en fauteuil roulant, aveugle ou trisomique.

Pour lire l'article dans son intégralité : http://www.faire-face.fr/2017/04/21/presidentielle-2017-prejuges/

Source : Faire Face 

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