Et les Mistrals gagnants sort mercredi 1er février au cinéma. Ce documentaire poignant d’Anne-Dauphine Julliand met en lumière la force vitale de mômes condamnés à cause de graves pathologies.
Dans sa chanson Mistral gagnant, Renaud chante « il faut aimer la vie et l’aimer même si, le temps est assassin (…) ». Même si la maladie nous emportera un jour ou l’autre. Comme Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual, les enfants de ce documentaire signé Anne-Dauphine Julliand qui sort en salles ce 1er février.
Âgés de 6 à 9 ans, ces cinq bambins sont atteints de maladies incurables, le savent…. et sont heureux quand même. Ils jouent, rient, rêvent, se disputent et, parfois, souffrent et pleurent, bien sûr. Mais ils aiment la vie, ni plus, ni moins.
« Ajouter de la vie aux jours »
L’auteure du film a elle-même perdu un enfant. Elle est d’ailleurs connue pour Deux Petits Pas sur le sable mouillé et Une Journée particulière, deux livres dans lesquels elle évoque sa petite fille, Thaïs, porteuse d’une leucodystrophie métachromatique, décédée en 2007.
Depuis cette expérience douloureuse, elle a une devise : « Si l’on ne peut pas ajouter des jours à la vie, on peut ajouter de la vie aux jours. » Ces enfants le prouvent. À travers ce film, le spectateur les suit dans l’ordinaire de leur quotidien, d’où surgit de l’extraordinaire.
Des enfants incroyablement enthousiastes
Comment expliquer l’incroyable enthousiasme de ces mômes ? Quel est le secret de leur vitalité ? « Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance », répond la réalisatrice.
Une sagesse qui se patine d’une frappante maturité, donnant lieu à des phrases inouïes pour nos oreilles d’adultes : « Quand je serai morte, je ne serai plus malade. » Dixit Camille, qui, avec ses camarades, bouscule nos réflexes conditionnés sur la maladie et la mort.
Pour voir la bande annonce du film : http://www.faire-face.fr/2017/01/31/mistrals-gagnants-film-maladie-enfants/
Source : faire face