Derrière le nom de la marque, une histoire de famille. « Constant & Zoé » est une toute jeune entreprise qui propose des vêtements astucieux spécialement conçus pour les personnes handicapées. La cible, pour l’instant : les enfants et les jeunes adultes.
Le concept a été lancé il y a un an et demi par Sarah Da Silva Gomes, entrepreneuse lyonnaise de 26 ans. L’idée lui est naturellement venue de Constant, son frère de 22 ans. Le jeune homme est infirme moteur cérébral depuis la naissance, à la suite d’une erreur médicale. Les séances d’habillage particulièrement laborieuses ont alors convaincu la jeune femme de se lancer dans l’aventure.
Rompre l’isolement
« Enfiler un tee-shirt, cela paraît anodin. Pour Constant, c’est une épreuve. Ce sont des gestes quasiment impossibles à faire et très douloureux car il est obligé de forcer sur ses membres complètement rigides. Ce n’est pas agréable pour lui, et pour les aidants, c’est épuisant », raconte Sarah. « Quand vous devez sortir et que vous mettez une heure pour l’habiller, vous y réfléchissez ensuite. Le risque, c’est de rester chez soi et de s’isoler petit à petit ».
En collaboration avec un bureau d’études, la jeune entrepreneuse a développé tout une gamme de vêtements adaptés (dont la collection été vient de sortir). Rien n’a été laissé au hasard. Chaque détail a été soigneusement pensé. Lors de l’étude de marché, Sarah a multiplié les rencontres avec des ergothérapeutes, des directeurs de centre, des parents d’enfants handicapés ou des seniors en perte de mobilité afin de glaner un maximum de suggestions.
Le concept a été lancé il y a un an et demi par Sarah Da Silva Gomes, entrepreneuse lyonnaise de 26 ans. L’idée lui est naturellement venue de Constant, son frère de 22 ans. Le jeune homme est infirme moteur cérébral depuis la naissance, à la suite d’une erreur médicale. Les séances d’habillage particulièrement laborieuses ont alors convaincu la jeune femme de se lancer dans l’aventure.
Rompre l’isolement
« Enfiler un tee-shirt, cela paraît anodin. Pour Constant, c’est une épreuve. Ce sont des gestes quasiment impossibles à faire et très douloureux car il est obligé de forcer sur ses membres complètement rigides. Ce n’est pas agréable pour lui, et pour les aidants, c’est épuisant », raconte Sarah. « Quand vous devez sortir et que vous mettez une heure pour l’habiller, vous y réfléchissez ensuite. Le risque, c’est de rester chez soi et de s’isoler petit à petit ».
Source : 20minutes.fr